La croissance en ligne avec les attentes
La RBA a noté que l’investissement des entreprises a encore baissé au deuxième trimestre 2016 en raison de la baisse des investissements miniers. Pendant ce temps, les investissements non miniers rencontrent également quelques difficultés à cause des incertitudes sur la croissance future de la demande. Malgré cela, la RBA pense encore que l’économie du pays a progressé à hauteur des estimations faites pour la première moitié de l’année 2016.
Des espoirs en matière d’emploi
Dans la mesure où l’économie australienne repose, en partie, sur l’exportation des matières premières, le recul du secteur minier impacte logiquement le marché du travail du pays. Les responsables de la RBA ont donc noté que les matières premières et l’industrie minière influencent la situation de l’emploi. Un recul des emplois à temps plein a donc été observé dans les régions riches en ressources comme la Nouvelle Galles du Sud ou le Queensland mais la RBA a tout de même noté une amélioration des emplois à temps partiels. D’une manière globale les responsables se sont tout de même montrés prudents et ont noté qu’ils s’attendent à voir des petits changements dans le taux de chômage des prochains mois.
La bulle immobilière
Jusqu’à il y a encore quelques temps la RBA était inquiète quant à une potentielle bulle immobilière. Aujourd’hui, elle semble moins préoccupée par le problème. Le ralentissement de la croissance des prêts relatifs au secteur du logement a, en effet, diminué les risques de taux faibles pratiqués par la RBA qui affectent négativement les marchés immobiliers australiens.
Glenn Stevens, le gouverneur faisait sa dernière déclaration à la tête de la RBA
Après 10 années passé à la tête de la RBA, le gouverneur Stevens va céder sa place à Philip Lowe son ancien adjoint. Les cadres de la banque centrale d’Australie sont également amener à changer.
Globalement, la RBA ne semble pas prête pour de nouvelles baisses de taux d’intérêt. Les tendances de la croissance et de l’emploi sont relativement conformes aux attentes de la banque centrale et les prix des logements n’ont pas été trop volatiles dernièrement. Cependant, l’assouplissement des prix de l’immobilier et les mises en garde relatives à un taux de change élevé pourraient conduire la RBA à abaisser ses taux si cela commence à s’avérer nécessaire.