Le marché obligataire américain devrait ouvrir sous tension aujourd’hui suite aux propos de l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan. Bien qu’il ait perdu de son aura depuis la crise des subprimes en 2008, l’ancien chef de la politique monétaire américaine conserve encore l’oreille des médias et dans une certaine mesure des marchés financiers.
Ce week-end, l’ancien dirigeant n’a rien révélé de surprenant, à savoir que les Etats-Unis font face, dans les deux ans à venir, à une grave crise de la dette. Tout le monde le sait mais personne n’osait encore avancer une date précise. Cette crise arrivera tôt ou tard, surtout si l’administration actuelle ne s’attaque pas plus efficacement au déficit. La dette actuelle des Etats-Unis se monte à 13.950 milliards de dollars et l’administration souhaite relever le plafond de la dette rapidement mais c’est sans compter l’obstruction prévisible de la nouvelle Chambre des représentants à majorité républicaine et Tea Party.
La prévision d’Alan Greenspan n’est peut-être pas juste, peut-être que la crise ne surviendra que bien plus tard, et probablement que la Chine se chargera rapidement d’aider les Etats-Unis afin de préserver ses intérêts, comme elle le fait maintenant avec l’Espagne, le Portugal et la Grèce.
Cependant, une telle crise plane depuis longtemps sur Washington sans que les présidents successifs ne s’y soient attaqués réellement. En prenant ses fonctions, Barack Obama promettait justement de s’attaquer au déficit. Rien ne fut fait depuis de significatif.
L’obstruction républicaine n’aura peut être pas les effets escomptés mais le principe affiché par certains responsables républicains de ramener le déficit à 2.3% du PIB en 2015 est au mois un premier pas en avant. C’est seulement avec un déficit maîtrisé qu’un gouvernement est réellement en mesure de promouvoir la croissance et l’emploi. Sans cela, c’est l’endettement jusqu’à la faillite.
Le marché obligataire américain devrait ouvrir sous tension aujourd’hui suite aux propos de l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan. Bien qu’il ait perdu de son aura depuis la crise des subprimes en 2008, l’ancien chef de la politique monétaire américaine conserve encore l’oreille des médias et dans une certaine mesure des marchés financiers.
Ce week-end, l’ancien dirigeant n’a rien révélé de surprenant, à savoir que les Etats-Unis font face, dans les deux ans à venir, à une grave crise de la dette. Tout le monde le sait mais personne n’osait encore avancer une date précise. Cette crise arrivera tôt ou tard, surtout si l’administration actuelle ne s’attaque pas plus efficacement au déficit. La dette actuelle des Etats-Unis se monte à 13.950 milliards de dollars et l’administration souhaite relever le plafond de la dette rapidement mais c’est sans compter l’obstruction prévisible de la nouvelle Chambre des représentants à majorité républicaine et Tea Party.
La prévision d’Alan Greenspan n’est peut-être pas juste, peut-être que la crise ne surviendra que bien plus tard, et probablement que la Chine se chargera rapidement d’aider les Etats-Unis afin de préserver ses intérêts, comme elle le fait maintenant avec l’Espagne, le Portugal et la Grèce.
Cependant, une telle crise plane depuis longtemps sur Washington sans que les présidents successifs ne s’y soient attaqués réellement. En prenant ses fonctions, Barack Obama promettait justement de s’attaquer au déficit. Rien ne fut fait depuis de significatif.
L’obstruction républicaine n’aura peut être pas les effets escomptés mais le principe affiché par certains responsables républicains de ramener le déficit à 2.3% du PIB en 2015 est au mois un premier pas en avant. C’est seulement avec un déficit maîtrisé qu’un gouvernement est réellement en mesure de promouvoir la croissance et l’emploi. Sans cela, c’est l’endettement jusqu’à la faillite.