L’EURUSD s’affiche en net repli par rapport à son niveau d’ouverture, à 1.3526 à 10h15, heure de Paris, contre 1.3577. La phase de baisse de la monnaie unique européenne est poussée par la tendance générale des marchés financiers qui sont clairement orientés à la baisse en dépit de la Fed.
Scénario EURUSD du jour:
Comme souvent, lorsque les prophéties financières se réalisent, elles n’ont finalement plus l’impact escompté. C’est ce qui est arrivé hier avec l’opération twist de la Réserve Fédérale qui va consister, d’ici à la fin juin 2012, à vendre pour 400 milliards de dollars de bons du Trésor pour en racheter un montant équivalent avec une maturité plus longue. L’objectif est de faire baisser les taux d’intérêt à long terme, de relancer l’investissement et de racheter des titres immobiliers sans augmenter la taille de son portefeuille, ce qui devrait soutenir le marché des prêts.
Cependant, comme pour l’opération twist des années Kennedy, les investisseurs craignent que les fonds engagés ne soient pas insuffisants et que l’opération aboutisse au final à un échec.
Conséquence de cela, le repli sur les valeurs refuge se poursuit avec une belle baisse de l’EURUSD qui devrait conduire la paire à évoluer dans un canal révisé de 1.3450 à 1.3650 pour les plus optimistes. En ayant attaqué le niveau de 1.3500, le cross majeur risque de continuer sa chute. Notre vision haussière exprimée en début de semaine est, force est de le constater, à jeter aux oubliettes pour le moment.
Au niveau du calendrier économique de cette séance, nous rappelons que les nouvelles demandes d’allocation chômage seront publiés à 14h30 tandis que les indicateurs avancés américains et l’indice de confiance de la zone euro le seront à 16h.
Point sur les fondamentaux
Commençons par les premiers indicateurs PMI européens qui sont en train d’être publiés en ce moment. Rien de bon ne semble émerger des premiers indicateurs. Ainsi, selon l’enquête Markit, l’activité du secteur privé en Allemagne a progressé à son rythme le plus lent depuis plus de deux ans en septembre tandis que les nouvelles commandes ont reculé pour le troisième mois d’affilée. En chiffres, cela donne un indice composite à 50.8 contre 51.3 en août, l’indice se rapprochant du niveau de contraction. Dans l’industrie, l’indice flash est ressorti en baisse à 50.0 tandis que l’indice flash des services s’est établi à 50.3.
Les autres indicateurs PMI attendus devraient confirmer le ralentissement de l’activité économique dans l’EuroZone, signe que la croissance au troisième trimestre devrait être très médiocre.
Faisons maintenant un bond outre-Atlantique où la situation n’est pas plus réjouissante. Si le FMI appelle à une recapitalisation de certaines banques européennes, les banques américaines ne sont pas plus solides. Ainsi, hier, Moody’s a dégradé les notes de crédit de Bank of America, Wells Fargo et Citigroup jugeant que l’Etat fédéral serait moins prompte à leur venir en aide qu’en 2008. Evidemment, les titres de ces groupes ont décroché hier à Wall Street mais c’est surtout la situation de Bank of America qui a éveillé le plus d’inquiétudes puisque les notes à long terme et à court terme de la banque ont été dégradées ce qui ne fut pas le cas de ses consoeurs. Comme nous l’avons déjà expliqué dans ces colonnes, la banque américaine connait des difficultés énormes du fait de milliards de dollars de pertes liés à des crédits immobiliers et à la nécessité de lever des capitaux pour se conformer à la nouvelle réglementation.
L’EURUSD s’affiche en net repli par rapport à son niveau d’ouverture, à 1.3526 à 10h15, heure de Paris, contre 1.3577. La phase de baisse de la monnaie unique européenne est poussée par la tendance générale des marchés financiers qui sont clairement orientés à la baisse en dépit de la Fed.
Scénario EURUSD du jour:
Comme souvent, lorsque les prophéties financières se réalisent, elles n’ont finalement plus l’impact escompté. C’est ce qui est arrivé hier avec l’opération twist de la Réserve Fédérale qui va consister, d’ici à la fin juin 2012, à vendre pour 400 milliards de dollars de bons du Trésor pour en racheter un montant équivalent avec une maturité plus longue. L’objectif est de faire baisser les taux d’intérêt à long terme, de relancer l’investissement et de racheter des titres immobiliers sans augmenter la taille de son portefeuille, ce qui devrait soutenir le marché des prêts.
Cependant, comme pour l’opération twist des années Kennedy, les investisseurs craignent que les fonds engagés ne soient pas insuffisants et que l’opération aboutisse au final à un échec.
Conséquence de cela, le repli sur les valeurs refuge se poursuit avec une belle baisse de l’EURUSD qui devrait conduire la paire à évoluer dans un canal révisé de 1.3450 à 1.3650 pour les plus optimistes. En ayant attaqué le niveau de 1.3500, le cross majeur risque de continuer sa chute. Notre vision haussière exprimée en début de semaine est, force est de le constater, à jeter aux oubliettes pour le moment.
Au niveau du calendrier économique de cette séance, nous rappelons que les nouvelles demandes d’allocation chômage seront publiés à 14h30 tandis que les indicateurs avancés américains et l’indice de confiance de la zone euro le seront à 16h.
Point sur les fondamentaux
Commençons par les premiers indicateurs PMI européens qui sont en train d’être publiés en ce moment. Rien de bon ne semble émerger des premiers indicateurs. Ainsi, selon l’enquête Markit, l’activité du secteur privé en Allemagne a progressé à son rythme le plus lent depuis plus de deux ans en septembre tandis que les nouvelles commandes ont reculé pour le troisième mois d’affilée. En chiffres, cela donne un indice composite à 50.8 contre 51.3 en août, l’indice se rapprochant du niveau de contraction. Dans l’industrie, l’indice flash est ressorti en baisse à 50.0 tandis que l’indice flash des services s’est établi à 50.3.
Les autres indicateurs PMI attendus devraient confirmer le ralentissement de l’activité économique dans l’EuroZone, signe que la croissance au troisième trimestre devrait être très médiocre.
Faisons maintenant un bond outre-Atlantique où la situation n’est pas plus réjouissante. Si le FMI appelle à une recapitalisation de certaines banques européennes, les banques américaines ne sont pas plus solides. Ainsi, hier, Moody’s a dégradé les notes de crédit de Bank of America, Wells Fargo et Citigroup jugeant que l’Etat fédéral serait moins prompte à leur venir en aide qu’en 2008. Evidemment, les titres de ces groupes ont décroché hier à Wall Street mais c’est surtout la situation de Bank of America qui a éveillé le plus d’inquiétudes puisque les notes à long terme et à court terme de la banque ont été dégradées ce qui ne fut pas le cas de ses consoeurs. Comme nous l’avons déjà expliqué dans ces colonnes, la banque américaine connait des difficultés énormes du fait de milliards de dollars de pertes liés à des crédits immobiliers et à la nécessité de lever des capitaux pour se conformer à la nouvelle réglementation.