Face à des marchés financiers qui s’orientent vers les valeurs refuge, la Banque Nationale Suisse (BNS) apparaît désarmée. Comme l’ont souligné de nombreux experts, la BNS n’a aucune arme en main afin de lutter contre l’appréciation du franc suisse. En 2010, son action sur les marchés financiers s’est d’ailleurs soldée par des pertes importantes au bilan de l’institution et une totale inefficacité à influer sur les cours du Forex.
En dépit de ce constat, les industriels helvètes militent clairement en faveur de l’intervention. Le PDG de Swtach, Nick Hayek Jr., a ainsi sans équivoque appelé à une intervention de la BNS dimanche dernier dans plusieurs interviews.
A l’inverse de la BoJ, qui pourrait intervenir dans les prochaines semaines sur le Forex, la BNS n’a pas fait encore son choix entre intervention et non-intervention sur les cours des devises.