Le calendrier économique est peu fourni aujourd’hui, à l’exception des chiffres de la balance commerciale américaine au mois de mars. Après avoir connu un ajustement technique hier, avec la publication des chiffres à la production en Italie et en France, la monnaie unique européenne remonte sur le marché des changes face au dollar.
Pour autant, du fait de la politique très volontariste de la Réserve Fédérale qui s’evertue notamment à favoriser une stabilité des prix et de la force de l’économie américaine, en dépit de la crise financière et économique actuelle, le patron de la Fed a estimé que le dollar devrait encore rester fort dans les mois qui viennent face aux autres devises du marché des changes.
Comme l’a constaté Jean Claude Trichet, l’économie mondiale est actuellement à un tournant, les perspectives économiques pour les mois à venir commençant a s’éclaircir. Dans ce contexte, les analystes du marché des changes s’attendent à ce que les investisseurs aient de moins en moins de répugnance à s’aventurer sur les devises jugées à risque comme l’euro ou encore la livre sterling. Ce mouvement, prédit par la plupart des analystes, devrait pousser le dollar à la baisse dans les mois qui viennent sur le marché des devises.
L’atmosphère sur le marché des changes est d’ailleurs à l’optimisme aujourd’hui alors que les dix banques concernées par la levée de fonds suggérée par le Trésor américain se ruent depuis lundi sur les marchés pour attirer les investisseurs. La baisse du dollar est également le résultat d’une translation des investissements de nombreux traders du marché des changes au marché des actions, certains anticipant une hausse des cours et souhaitant donc acheter alors que les cours sont encore bas.