L’éventualité d’une aide extérieure, en provenance de la zone euro, s’est précisée suite à l’explosion qui a eu lieu il y a quinze jours sur l’île, tuant plusieurs hauts responsables militaires, et détruisant la plus grande centrale électrique de l’île.
Avec la destruction de près de la moitié des capacités électriques du pays en seulement quelques instants, la situation s’est aggravée à tel point que le gouverneur de la Banque centrale, Athanasios Orphanides, a écrit un courrier au président et aux principaux chefs de parti afin de les appeler à prendre des mesures drastiques rapides, au risque sinon de devoir faire appel dans les plus brefs délais à l’aide étrangère. Un tel scénario n’est pas encore évoqué à Bruxelles et, quant bien même il se réaliserait, cette aide ne serait rien contre le montant que l’UE va devoir de nouveau injecter à la Grèce.
Très pessimiste, le gouverneur a comparé la situation économique actuelle du pays, qui repose sur le tourisme et les services internet, notamment dans le domaine du trading en ligne, à celle de 1974, date à laquelle la Turquie a envahi le pays.