Hier, le dollar a poursuivi sa chute à la faveur d’une baisse considérable des actions américaines laissant pointer de nouveau le risque de récession et une baisse conséquente des taux d’intérêts de la FED ce mois-ci, la probabilité d’une réduction de 50 points de base, déjà envisagée hier, ce faisant de plus en plus certaine.
Cependant, c’est la journée de jeudi qui commence à éveiller l’intérêt dans l’attente de la décision des banques centrales européenne et britannique.
Les cambistes, envisageant une répercussion internationale du ralentissement de l’économie américaine, envisagent la baisse des taux des principales banques centrales.
Jean-Claude Trichet va donc faire face à un dilemme : comment arbitrer les risques d’inflation en tenant compte du ralentissement de l’activité économique ? Pour l’instant, la BCE semble privilégier le statut quo.
La banque d’Angleterre devrait aussi opter pour le statut quo, avec un taux fixé à 5,50%.
Enfin, l’autre évènement de jeudi sera la réunion de la FED pour faire un point sur la politique monétaire à suivre suite aux mauvais chiffres de l’économie.