Il y a quelques jours, la Banque d’Israël a publié un communiqué affirmant qu’elle va placer une partie de ses réserves de change, qui se montent à 77 milliards de dollars (fin octobre 2011), sur le marché des capitaux, à l’instar d’autres banques centrales.
Ce véritable trésor de guerre a été réuni grâce à la politique du gouverneur Stanley Fischer qui a profité de la baisse du dollar face au shekel au cours des dernières années pour consolider les réserves de change de la banque centrale. Ainsi, à ce jour, Israël figure parmi les cinq premiers pays au monde pour ses réserves en devises étrangères par habitant.
Afin d’accroître ces réserves, et possédant une marge de manoeuvre importante, la Banque d’Israël a décidé d’en placer une partie non définie sur les Bourses internationales, à la recherche de rendements plus rémunérateurs.
Cependant, cette décision a été critiquée par une partie de la classe politique israélienne qui a jugé que cet argent aurait eu un meilleur usage s’il avait été investi directement dans l’économie réelle afin de développer les industries et les infrastructures du pays.