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En attendant, la situation s’empire en Espagne…

Madrid est à l'écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l'ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s'est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.
Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l'Espagne
En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l'Italie, l'Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu'en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d'Espagne, pessimiste, s'attend à une accentuation de la détérioration au cours de l'année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l'avènement de l'union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l'éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts. En fait, c'est avec le plus grand scepticisme qu'il convient d'appréhender les chiffres officiels. Ils n'intègrent pas en effet les prêts non performants qui ont été directement pris en charge par la banque centrale. En prenant le contrôle de Caja del Mediterraneo, la Banque d'Espagne a aussi pris les prêts non performants de la caisse d'épargne dont le pourcentage atteignait environ 40% des prêts totaux.
Si la bulle immobilière continue de décroître, il ne fait pas l'ombre d'un doute que le pourcentage de prêts non performants va aussi grimper à vite croissante.
Evidemment, les autorités tentent d'éteindre l'incendie. Ainsi, via un fonds spécial, le gouvernement a injecté près de 11 milliards d'euros dans le système bancaire avant septembre et environ 15 milliards juste au cours du mois dernier. Cependant, des sommes encore plus importantes seront certainement nécessaires pour contrer la crise. Des sommes qui ont un coût conséquent alors que le déficit du pays était de 6% du PIB l'année dernier et que le pays peine à stabiliser le ratio dette/pib.
Des perspectives de croissance parmi les plus préoccupantes au sein de l'EuroZone
De plus, les perspectives économiques sont déprimantes. La publication des PMI d'août qui ont été publiés en septembre ont montré une forte contraction de l'activité dans les services et dans l'industrie manufacturière, avec, respectivement, des indices à 45.2 et 45.3. Par ailleurs, en termes réels, les ventes de détail ont chuté de 6% d'une année sur l'autre en juillet et les perspectives pour août sont tout aussi mauvaises. Pire, les perspectives de croissance pour le pays sont même désormais en-dessous de celles de la zone euro dans son ensemble et le pays connait une inflation en forte remontée, à 3% sur un an en août contre 2.5% sur un an dans l'EuroZone. Des chiffres qui risquent de se confirmer dans les mois à venir et qui vont encore plus fragiliser l'assise de l'Espagne.
A maints égards, la situation de l'Irlande se rapproche de celle de l'Espagne puisque les deux pays ont connu une bulle immobilière mais contrairement à Madrid, Dublin a bénéficié d'un programme d'aide international qui a permis au pays d'annoncer une croissance de 1.6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent. A l'inverse de Dublin, la croissance  n'est pas au rendez-vous dans le pays.
Vers une dégradation de la note souveraine espagnole...
Seule porte de salut pour l'instant, les achats de dette espagnole par la BCE qui pourraient certainement s'amplifier au cours du troisième trimestre et qui ont permis d'atténuer la pression sur l'Espagne. Mais l'aide la BCE ne devrait pas empêcher une nouvelle dégradation de la note du pays qui pourrait rendre encore plus difficile le recours par Madrid aux marchés pour se refinancer. La probable victoire du PP aux élections du 20 novembre prochain devrait être de justesse selon les derniers sondages. De quoi obliger à s'allier avec de petits partis régionaux qui chercheront avant tout à défendre leurs intérêts. Dans le pire des cas, une victoire à l'arrachée ne fera que précipiter une dégradation de la note souveraine du pays.
Madrid est à l'écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l'ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s'est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.

Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l'Espagne

En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l'Italie, l'Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu'en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d'Espagne, pessimiste, s'attend à une accentuation de la détérioration au cours de l'année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l'avènement de l'union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l'éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts.
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Madrid est à l’écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l’ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s’est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.
Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l’Espagne
En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l’Italie, l’Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu’en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d’Espagne, pessimiste, s’attend à une accentuation de la détérioration au cours de l’année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l’avènement de l’union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l’éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts. En fait, c’est avec le plus grand scepticisme qu’il convient d’appréhender les chiffres officiels. Ils n’intègrent pas en effet les prêts non performants qui ont été directement pris en charge par la banque centrale. En prenant le contrôle de Caja del Mediterraneo, la Banque d’Espagne a aussi pris les prêts non performants de la caisse d’épargne dont le pourcentage atteignait environ 40% des prêts totaux.
Si la bulle immobilière continue de décroître, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le pourcentage de prêts non performants va aussi grimper à vite croissante.
Evidemment, les autorités tentent d’éteindre l’incendie. Ainsi, via un fonds spécial, le gouvernement a injecté près de 11 milliards d’euros dans le système bancaire avant septembre et environ 15 milliards juste au cours du mois dernier. Cependant, des sommes encore plus importantes seront certainement nécessaires pour contrer la crise. Des sommes qui ont un coût conséquent alors que le déficit du pays était de 6% du PIB l’année dernier et que le pays peine à stabiliser le ratio dette/pib.
Des perspectives de croissance parmi les plus préoccupantes au sein de l’EuroZone
De plus, les perspectives économiques sont déprimantes. La publication des PMI d’août qui ont été publiés en septembre ont montré une forte contraction de l’activité dans les services et dans l’industrie manufacturière, avec, respectivement, des indices à 45.2 et 45.3. Par ailleurs, en termes réels, les ventes de détail ont chuté de 6% d’une année sur l’autre en juillet et les perspectives pour août sont tout aussi mauvaises. Pire, les perspectives de croissance pour le pays sont même désormais en-dessous de celles de la zone euro dans son ensemble et le pays connait une inflation en forte remontée, à 3% sur un an en août contre 2.5% sur un an dans l’EuroZone. Des chiffres qui risquent de se confirmer dans les mois à venir et qui vont encore plus fragiliser l’assise de l’Espagne.
A maints égards, la situation de l’Irlande se rapproche de celle de l’Espagne puisque les deux pays ont connu une bulle immobilière mais contrairement à Madrid, Dublin a bénéficié d’un programme d’aide international qui a permis au pays d’annoncer une croissance de 1.6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent. A l’inverse de Dublin, la croissance  n’est pas au rendez-vous dans le pays.
Vers une dégradation de la note souveraine espagnole…
Seule porte de salut pour l’instant, les achats de dette espagnole par la BCE qui pourraient certainement s’amplifier au cours du troisième trimestre et qui ont permis d’atténuer la pression sur l’Espagne. Mais l’aide la BCE ne devrait pas empêcher une nouvelle dégradation de la note du pays qui pourrait rendre encore plus difficile le recours par Madrid aux marchés pour se refinancer. La probable victoire du PP aux élections du 20 novembre prochain devrait être de justesse selon les derniers sondages. De quoi obliger à s’allier avec de petits partis régionaux qui chercheront avant tout à défendre leurs intérêts. Dans le pire des cas, une victoire à l’arrachée ne fera que précipiter une dégradation de la note souveraine du pays.
Madrid est à l’écart des signaux radars depuis quelques semaines. Il faut dire que la Grèce était plutôt à l’ordre du jour de la semaine écoulée. Pour autant, la situation ne s’est pas améliorée en Espagne. Au contraire. Il y a moins de quinze jours, la banque centrale espagnole a mise en garde le système bancaire national contre une détérioration de la situation.

Crise bancaire et bulle immobilière: les prêts non performants, vrai défi pour l’Espagne

En effet, contrairement à la Grèce, au Portugal ou à l’Italie, l’Espagne a expérimenté une bulle immobilière. Les prix des maisons dans le pays sont en moyenne 22% moins élevés qu’en 2007 tandis que les prix des terrains ont chuté depuis cette date de près de 30%. La Banque d’Espagne, pessimiste, s’attend à une accentuation de la détérioration au cours de l’année prochaine ce qui pourrait conduire à une baisse de 50% des prix en moyenne. Depuis l’avènement de l’union monétaire, les prêts non performants sont à leur niveau le plus élevé, conséquence directe de l’éclatement de la bulle immobilière dans la péninsule ibérique. A la fin mars 2011, les prêts non performants représentaient 15.3% et on bondit à 17.8% en juin dernier. Un niveau qui est élevé, certes, mais relativement bas comparé au total des prêts.
En fait, c’est avec le plus grand scepticisme qu’il convient d’appréhender les chiffres officiels. Ils n’intègrent pas en effet les prêts non performants qui ont été directement pris en charge par la banque centrale. En prenant le contrôle de Caja del Mediterraneo, la Banque d’Espagne a aussi pris les prêts non performants de la caisse d’épargne dont le pourcentage atteignait environ 40% des prêts totaux.
Si la bulle immobilière continue de décroître, il ne fait pas l’ombre d’un doute que le pourcentage de prêts non performants va aussi grimper à vite croissante.
Evidemment, les autorités tentent d’éteindre l’incendie. Ainsi, via un fonds spécial, le gouvernement a injecté près de 11 milliards d’euros dans le système bancaire avant septembre et environ 15 milliards juste au cours du mois dernier. Cependant, des sommes encore plus importantes seront certainement nécessaires pour contrer la crise. Des sommes qui ont un coût conséquent alors que le déficit du pays était de 6% du PIB l’année dernier et que le pays peine à stabiliser le ratio dette/pib.

Des perspectives de croissance parmi les plus préoccupantes au sein de l’EuroZone

De plus, les perspectives économiques sont déprimantes. La publication des PMI d’août qui ont été publiés en septembre ont montré une forte contraction de l’activité dans les services et dans l’industrie manufacturière, avec, respectivement, des indices à 45.2 et 45.3. Par ailleurs, en termes réels, les ventes de détail ont chuté de 6% d’une année sur l’autre en juillet et les perspectives pour août sont tout aussi mauvaises. Pire, les perspectives de croissance pour le pays sont même désormais en-dessous de celles de la zone euro dans son ensemble et le pays connait une inflation en forte remontée, à 3% sur un an en août contre 2.5% sur un an dans l’EuroZone. Des chiffres qui risquent de se confirmer dans les mois à venir et qui vont encore plus fragiliser l’assise de l’Espagne.
A maints égards, la situation de l’Irlande se rapproche de celle de l’Espagne puisque les deux pays ont connu une bulle immobilière mais contrairement à Madrid, Dublin a bénéficié d’un programme d’aide international qui a permis au pays d’annoncer une croissance de 1.6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent. A l’inverse de Dublin, la croissance  n’est pas au rendez-vous dans le pays.

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Seule porte de salut pour l’instant, les achats de dette espagnole par la BCE qui pourraient certainement s’amplifier au cours du troisième trimestre et qui ont permis d’atténuer la pression sur l’Espagne. Mais l’aide la BCE ne devrait pas empêcher une nouvelle dégradation de la note du pays qui pourrait rendre encore plus difficile le recours par Madrid aux marchés pour se refinancer. La probable victoire du PP aux élections du 20 novembre prochain devrait être de justesse selon les derniers sondages. De quoi obliger à s’allier avec de petits partis régionaux qui chercheront avant tout à défendre leurs intérêts. Dans le pire des cas, une victoire à l’arrachée ne fera que précipiter une dégradation de la note souveraine du pays.

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