Bien qu’il ne soit pas encore entré en fonction, le président Barack Obama suscite de très grands espoirs. En effet, le maintien constaté du dollar, qui n’est pas attribuable d’après les cambistes à la dégradation de la situation au Proche Orient, résulte surtout de l’espoir suscité par le plan de relance proposé par Barack Obama et qui devrait être voté par le Congrès américain dans quelques semaines. Si ce plan se montre à la hauteur des espoirs suscités pour relancer l’économie américaine dans cette période de récession, il est probable que le dollar en profite encore davantage sur le marché des changes et accumule les gains face à l’euro. Premier signe, l’euro s’affiche aujourd’hui très stable dans les échanges face au dollar et au yen.
La seule bonne nouvelle pour l’euro est en fait le décrochage accentué de la devise roumaine, décrochage qui a déjà commencé il y a quelques mois à la faveur de l’intensification de la crise économique qui s’est notamment traduite par un retrait des capitaux des économies émergentes, sanctionnant ainsi les devises liées sur le marché des changes. Ainsi, pour la première fois, depuis le 11 novembre 2004, la monnaie unique européenne a atteint son plus haut niveau face au leu roumain, franchissant le seuil psychologique de 4 lei. D’après la plupart des cambistes, cette tendance devrait se poursuivre en 2009 mais à un rythme moins effréné qu’en 2008, année durant laquelle la devise roumaine a perdu près de 10% de sa valeur. De l’avis des cambistes, l’euro devrait rapidement se stabiliser à 4,2 lei sur le marché des changes.