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Eurozone: Une production industrielle bien décevante!

Les perspectives n’étaient déjà pas roses ; la réalité est pire encore. La production industrielle en eurozone a reculé de 0.3% alors que le consensus s’établissait à 0.2%. Les deux mois précédents, les chiffres étaient sensiblement meilleurs puisqu’ils indiquaient une hausse réelle d’1% et 0.4% respectivement en mai et en juin. Malgré une annonce de chiffres qualifiables de "mauvais", l’EUR/USD ne réagit à l’annonce et on notera même une faible hausse de l’euro sur le forex.

Il faut dire que ces chiffres n’ont rien de surprenant : à eux seuls, les chiffres allemands et français représentent la moitié de la production industrielle manufacturière européenne. Or, ces chiffres sont publiés en amont de l’indicateur européen. Le 10 juillet, la France indiquait une chute de sa production de près d’1.1% tandis que l’Allemagne chiffrait cette diminution à 1%. De ces chiffres, les cambistes ont pu estimer la valeur de l’euro à l’issu de la publication de l’indice européen, et l’ont anticipé, d’où l’immobilisme des marchés ce matin.

Comment expliquer la chute de la production européenne alors qu’elle semblait renouer avec la croissance? Tout d’abord, en Allemagne, les commandes à l’industrie ont baissé de façon inattendue alors que les économistes de Reuters tablaient sur leur hausse après le recul de -2.2% en avril. Les commandes européennes quant à elles sont inférieures à celles de l’année passée de 3.9%. Certains secteurs sont plus touchés que d’autres: les industries agricoles et alimentaires, les équipements électriques, électroniques et informatiques, et les matériels de transport connaissent tous en baisse d’activité entre 1.1 et 2.6%.

Au total, par rapport au plus haut de l’industrie européenne en 2008, l’Europe des 27 a perdu 11.7% en valeur, avec évidemment des disparités dans le territoire. L’Espagne a perdu en 5 ans plus qu’un cinquième de sa production (21.15%) tandis qu’au contraire la Pologne a gagné 1.51% et fait figure d’exception.

Europe-Drapeau

Les perspectives n’étaient déjà pas roses ; la réalité est pire encore. La production industrielle en eurozone a reculé de 0.3% alors que le consensus s’établissait à 0.2%. Les deux mois précédents, les chiffres étaient sensiblement meilleurs puisqu’ils indiquaient une hausse réelle d’1% et 0.4% respectivement en mai et en juin. Malgré une annonce de chiffres qualifiables de “mauvais”, l’EUR/USD ne réagit à l’annonce et on notera même une faible hausse de l’euro sur le forex.

Il faut dire que ces chiffres n’ont rien de surprenant : à eux seuls, les chiffres allemands et français représentent la moitié de la production industrielle manufacturière européenne. Or, ces chiffres sont publiés en amont de l’indicateur européen. Le 10 juillet, la France indiquait une chute de sa production de près d’1.1% tandis que l’Allemagne chiffrait cette diminution à 1%. De ces chiffres, les cambistes ont pu estimer la valeur de l’euro à l’issu de la publication de l’indice européen, et l’ont anticipé, d’où l’immobilisme des marchés ce matin.

Comment expliquer la chute de la production européenne alors qu’elle semblait renouer avec la croissance? Tout d’abord, en Allemagne, les commandes à l’industrie ont baissé de façon inattendue alors que les économistes de Reuters tablaient sur leur hausse après le recul de -2.2% en avril. Les commandes européennes quant à elles sont inférieures à celles de l’année passée de 3.9%. Certains secteurs sont plus touchés que d’autres: les industries agricoles et alimentaires, les équipements électriques, électroniques et informatiques, et les matériels de transport connaissent tous en baisse d’activité entre 1.1 et 2.6%.

Au total, par rapport au plus haut de l’industrie européenne en 2008, l’Europe des 27 a perdu 11.7% en valeur, avec évidemment des disparités dans le territoire. L’Espagne a perdu en 5 ans plus qu’un cinquième de sa production (21.15%) tandis qu’au contraire la Pologne a gagné 1.51% et fait figure d’exception.

On sait que la hausse de la production dépend étroitement de la hausse de la consommation. Or, contrairement à ses partenaires, l’Europe s’est enlisée dans une austérité qui lui coûte une part de ses consommateurs. Les exemples les plus frappants sont l’Espagne et la Grèce qui, tout en augmentant leurs taxes, réduisent les rémunérations des fonctionnaires.

Cette réduction de la demande intérieure aurait pu être compensée par des exportations, mais l’euro fort interdit la manœuvre. Autant les Etats-Unis que le Japon ont pratiqué des taux faibles accompagnés d’importants rachats d’actifs, autant la Banque Centrale n’a pu baisser ses taux qu’à 0.5%. Cependant, tandis que les industries étrangères émergent peu à peu de la crise, Mario Draghi a indiqué que les 0.5% n’étaient pas une limite basse des taux. On peut dès lors espérer un euro qui perdrait en valeur, et qui favoriserait à la fois la consommation domestique et les exportations.

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