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Forex: Le marché rêvait de chiffres rassurants, les Etats-Unis l’ont fait

Les banques centrales ont occupé, une fois n'est pas coutume dans le trading OTC, le devant de la scène, avec la réunion de la FED, sans intérêt particulier, et surtout la réunion de la BCE.

Mario Draghi n'a pas déçu les cambistes qui attendaient une baisse du taux directeur, ce fut fait avec un taux qui est passé de 0.75% à 0.50%, ce qui devrait favoriser la relance économique alors que les chiffres pour la zone euro sont toujours aussi mauvais. Il a également évoqué la possibilité de faire passer le taux de dépôt en territoire négatif, une initiative que d'autres banques centrales en Europe ont choisi depuis le début de la crise, afin d'inciter les banques commerciales à prêter aux entreprises et aux ménages. C'est une stratégie qui a pour effet de rendre les dépôts auprès de la BCE moins rentables que s'ils étaient prêtés aux agents économiques.

Toutefois, la BCE a reconnu à demi-mot son impuissance à combattre la récession alors que plusieurs voix de premier plan remettent en cause l'austérité aveugle dans l'Union. Seule voix discordante, Christine Lagarde, chef du FMI, a affirmé encore cette semaine que l'austérité est la seule voix. Il est donc probable que dans les prochaines semaines, un débat, qui n'est pas limité au continent européen, ait lieu au sujet de la stratégie à adopter face au ralentissement économique. La baisse de l'activité dans des pays moteurs, comme la Chine, l'Australie ou encore le Brésil, pose manifestement problème et inquiète beaucoup les banquiers centraux.

Les chiffres du chômage ont en revanche permis au marché des changes de renouer avec l'optimisme, au moins le temps d'une journée. Il ne s'agit évidemment pas des chiffres de la zone euro qui sont une nouvelle fois désastreux avec un taux à un niveau record (12.6% de la population active). Il s'agit des chiffres américains, qu'on appelle dans le jargon les non-farm payrolls. Tombés aujourd'hui, ils ont constitué une bonne surprise après la performance décevante du mois de mars. En avril, l'économie américaine a créé 165 000 emplois, soit mieux que le consensus à 150 000. Par ailleurs, le taux de chômage est tombé, ce qui n'était pas prévu, de 0.1 point à 7.5% de la population active. Les bourses n'ont pas tardé à réagir avec une accentuation des gains, tandis que le marché des changes est cependant resté plus prudent. Ces bons indicateurs sont toutefois rassurants car la FED a reconnu que sa politique monétaire va dépendre étroitement du rétablissement du marché de l'emploi outre-Atlantique. Toutefois, le taux de chômage est encore trop élevé pour envisager une remise en cause de la politique ultra-accommodante mise en oeuvre depuis Washington. C'est d'ailleurs, en substance, ce que Ben Bernanke a affirmé mercredi soir.

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Les banques centrales ont occupé, une fois n’est pas coutume dans le trading OTC, le devant de la scène, avec la réunion de la FED, sans intérêt particulier, et surtout la réunion de la BCE.

Mario Draghi n’a pas déçu les cambistes qui attendaient une baisse du taux directeur, ce fut fait avec un taux qui est passé de 0.75% à 0.50%, ce qui devrait favoriser la relance économique alors que les chiffres pour la zone euro sont toujours aussi mauvais. Il a également évoqué la possibilité de faire passer le taux de dépôt en territoire négatif, une initiative que d’autres banques centrales en Europe ont choisi depuis le début de la crise, afin d’inciter les banques commerciales à prêter aux entreprises et aux ménages. C’est une stratégie qui a pour effet de rendre les dépôts auprès de la BCE moins rentables que s’ils étaient prêtés aux agents économiques.

Toutefois, la BCE a reconnu à demi-mot son impuissance à combattre la récession alors que plusieurs voix de premier plan remettent en cause l’austérité aveugle dans l’Union. Seule voix discordante, Christine Lagarde, chef du FMI, a affirmé encore cette semaine que l’austérité est la seule voix. Il est donc probable que dans les prochaines semaines, un débat, qui n’est pas limité au continent européen, ait lieu au sujet de la stratégie à adopter face au ralentissement économique. La baisse de l’activité dans des pays moteurs, comme la Chine, l’Australie ou encore le Brésil, pose manifestement problème et inquiète beaucoup les banquiers centraux.

Les chiffres du chômage ont en revanche permis au marché des changes de renouer avec l’optimisme, au moins le temps d’une journée. Il ne s’agit évidemment pas des chiffres de la zone euro qui sont une nouvelle fois désastreux avec un taux à un niveau record (12.6% de la population active). Il s’agit des chiffres américains, qu’on appelle dans le jargon les non-farm payrolls. Tombés aujourd’hui, ils ont constitué une bonne surprise après la performance décevante du mois de mars. En avril, l’économie américaine a créé 165 000 emplois, soit mieux que le consensus à 150 000. Par ailleurs, le taux de chômage est tombé, ce qui n’était pas prévu, de 0.1 point à 7.5% de la population active. Les bourses n’ont pas tardé à réagir avec une accentuation des gains, tandis que le marché des changes est cependant resté plus prudent. Ces bons indicateurs sont toutefois rassurants car la FED a reconnu que sa politique monétaire va dépendre étroitement du rétablissement du marché de l’emploi outre-Atlantique. Toutefois, le taux de chômage est encore trop élevé pour envisager une remise en cause de la politique ultra-accommodante mise en oeuvre depuis Washington. C’est d’ailleurs, en substance, ce que Ben Bernanke a affirmé mercredi soir.

La semaine prochaine va encore avoir son lot d’indicateurs macroéconomiques, surtout pour la zone euro avec les fameux PMI. Il s’agira donc de percevoir un léger mieux mais, à en juger par les chiffres avancés par le consensus, il n’y a pas de quoi se réjouir.

Analyse technique:

EURUSD: Malgré un contexte qui n’était pas favorable, sur la semaine, la paire a connu une variation positive de 0.30% avec un point bas à 1.3032 atteint lundi et un point haut à 1.3243 atteint mercredi. De fait, l’eurodollar, bien que restant sur une tendance à la baisse, est encore loin d’un test de son support à 1.3000. La paire a bien résisté à la baisse des taux de la BCE, car on peut estimer que cette décision était déjà au moins en partie intégrée dans les cours avant l’officialisation, et également aux bons chiffres du chômage américain.

USDJPY: Sur la semaine cette paire de devises a connu une variation positive de 1.09% avec essentiellement un démarrage haussier à partir d’hier. On peut reconnaître que cette paire est la grande déception du moment, ayant évolué ces dernières séances en situation de range. On est encore loin d’un test de la zone des 100 yens pour un dollar même si on observe un rapprochement aujourd’hui avec une paire qui pointe autour de 99 yens. La stratégie reste la même: être long sur le moyen terme en comptant sur un franchissement de la zone des 100 yens.

GBPUSD: Hausse hebdomadaire de 0.48% pour cette paire, avec un point bas à 1.5468 atteint mardi et une point haut à 1.5606 atteint mercredi. La paire n’a toutefois pas réussi à tenir au-dessus du niveau de 1.5600 mais la tendance reste bonne en dépit de fondamentaux britanniques qui laissent à désirer.
 

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