La confiance des consommateurs au Japon est montée en février pour le deuxième mois consécutif alors que la détérioration du marché de l’emploi semble s’être arrêtée et que le chômage est à son meilleur niveau depuis environ 10 mois, alors que les salaires sont repartis à la hausse.
Le chômage a donc décliné au niveau de 4.9%, soit un ajout de 540’000 emplois depuis le début de l’année.
La croissance japonaise a été de 0.9% au quatrième trimestre 2009, par rapport à 0.3% au troisième trimestre.
Les exportations japonaises sont aussi reparties à la hausse, bénéficiant à la fois de la reprise internationale et de l’adaptation des entreprises japonaises au niveau élevé du Yen au travers de mesures d’efficience, en particulier en coupant dans les coûts.
Les exportations se reprennent donc et donnent plus de soutien à une économie nippone affaiblie, ce qui aide les entreprises à afficher de meilleurs résultats et augmente la confiance dans l’économie en général.
Les exportations ont pris 5% au quatrième trimestre de l’année dernière, ce qui a contribué largement au début de la reprise de la seconde économie mondiale, donc d’une importance centrale, permettant au marché du travail de se stabiliser.
Les envois maritimes ont progressé récemment, ce qui a encouragé les entreprises à ajouter plus d’emplois.
La confiance des consommateurs est donc passée de 39.4 points en janvier à 40.0 en février, ce qui reste néanmoins un niveau très bas.
Cette reprise de confiance des consommateurs pourrait les encourager à augmenter leurs dépenses, en prenant en compte que les dépenses des consommateurs représentent plus de la moitié du Produit intérieur brut du Japon. Les ventes de détail devraient donc profiter ces prochains mois de ce regain de confiance, en plus de la baisse des prix.
La production manufacturière a elle-aussi rebondi pour le dixième mois consécutif, bénéficiant évidemment de la reprise mondiale, spécialement en provenance de Chine, le partenaire commercial principal du Japon. A ce titre, ce fait nous montre d’une part la place de plus en plus prépondérante de la Chine sur la scène économique mondiale et d’autre part que certains faits simples, comme la proximité géographique et culturelle, restent essentiels dans les échanges internationaux.
A ce titre, il faut faire une petite parenthèse pour dire que les pays ne font pas de commerce entre eux, ce sont les citoyens qui commercent entre eux ! Par exemple, si je commande un bien de consommation quelconque sur Internet en provenance de l’étranger, cette transaction sera incluse dans le « commerce international » du pays, mais il est évidemment que dans la réalité, ce sera moi, Philippe, qui aura par exemple acheté un livre sur Amazon.com d’un libraire américain. C’est tout, c’est évident, mais ça a son importance dans la compréhension des données économiques qui sont publiées tous les jours.
N’oubliez pas vos stops !