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La dévaluation de février 2013 du bolívar fuerte n’était qu’un échauffement

Le Venezuela détient le triste record du nombre de dévaluations en Amérique Latine depuis 1999. Avec la dernière en date, qui remonte au mois dernier et a fait passer le bolívar de 4.30 à 6.30 face au dollar américain, l'histoire économique récente du pays compte déjà cinq dévaluations. Malheureusement, pour le nouveau gouvernement conduit par Nicolás Maduro, ce n'était qu'un tour d'échauffement.

En effet, les prévisions ne sont, une nouvelle fois, guère réjouissantes pour le pays qui est pourtant doté de nombreux atouts, notamment en termes de ressources naturelles.

La dévaluation de février était attendue par tous les observateurs. En effet, le chavisme, comme c'est souvent le cas pour les formes de pouvoir populiste, s'évertue depuis 1999 à verser chaque année d'élection à tous les secteurs de la société suffisamment d'argent pour qu'ils votent pour le gouvernement en place. L'année 2012 n'a pas dérogé à la règle avec une augmentation des dépenses publiques de près de 26% en termes réels. Tout cela, alors que le pays venait à peine de sortir de la récession et que la débandade des finances publiques est un problème récurent depuis de nombreuses années.

La dévaluation, bien qu'elle a certainement pris de court une partie des Vénézuéliens, n'était donc pas une surprise.

Cependant, deux dévaluations en l'espace de deux ans serait une première pour le Venezuela. C'est pourtant bien ce qui risque de se produire à en juger par l'état des finances publiques.

Grâce à la dévaluation, les besoins en financement de Caracas sont tombés d'environ 80 milliards de dollars à 23 milliards pour cette année. Toutefois, malgré cette mesure et la réduction engagée des dépenses qui se traduit par une baisse des importations du secteur public et notamment celles via le Fonds de financement conjoint Chine-Venezuela, le déficit budgétaire reste à un niveau élevé, à 5.3% du PIB ce qui, au regard du pays, pose de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement à répondre à ses engagements.

Chavez dvaluation_bolivar

Le Venezuela détient le triste record du nombre de dévaluations en Amérique Latine depuis 1999. Avec la dernière en date, qui remonte au mois dernier et a fait passer le bolívar de 4.30 à 6.30 face au dollar américain, l’histoire économique récente du pays compte déjà cinq dévaluations. Malheureusement, pour le nouveau gouvernement conduit par Nicolás Maduro, ce n’était qu’un tour d’échauffement.

En effet, les prévisions ne sont, une nouvelle fois, guère réjouissantes pour le pays qui est pourtant doté de nombreux atouts, notamment en termes de ressources naturelles.

La dévaluation de février était attendue par tous les observateurs. En effet, le chavisme, comme c’est souvent le cas pour les formes de pouvoir populiste, s’évertue depuis 1999 à verser chaque année d’élection à tous les secteurs de la société suffisamment d’argent pour qu’ils votent pour le gouvernement en place. L’année 2012 n’a pas dérogé à la règle avec une augmentation des dépenses publiques de près de 26% en termes réels. Tout cela, alors que le pays venait à peine de sortir de la récession et que la débandade des finances publiques est un problème récurent depuis de nombreuses années.

La dévaluation, bien qu’elle a certainement pris de court une partie des Vénézuéliens, n’était donc pas une surprise.

Cependant, deux dévaluations en l’espace de deux ans serait une première pour le Venezuela. C’est pourtant bien ce qui risque de se produire à en juger par l’état des finances publiques.

Grâce à la dévaluation, les besoins en financement de Caracas sont tombés d’environ 80 milliards de dollars à 23 milliards pour cette année. Toutefois, malgré cette mesure et la réduction engagée des dépenses qui se traduit par une baisse des importations du secteur public et notamment celles via le Fonds de financement conjoint Chine-Venezuela, le déficit budgétaire reste à un niveau élevé, à 5.3% du PIB ce qui, au regard du pays, pose de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement à répondre à ses engagements.

Encore une fois, le Venezuela devait avoir recours à l’émission de dette et à des prêts bilatéraux ou multilatéraux pour cette année. Au cours des deux dernières années, le pays est parvenu à lever sur les marchés, souvent à un coût très onéreux, entre 20 et 21 milliards de dollars. On peut donc espérer, objectivement, que le même schéma se produise pour 2013. L’inconnue majeure est de savoir à quel taux le pays pourra emprunter. En cas de décès du président Chavez, ou de retrait politique, ce qui semble de plus en plus vraisemblable, on peut redouter un affolement des investisseurs étrangers. En effet, en dépit de son discours anti-capitaliste, Chavez a toujours été apprécié des marchés financiers car il a systématiquement, et à temps, fait face aux obligations de remboursement du pays. Plus à gauche, son successeur, Nicolás Maduro, devra donc faire ses preuves.

Pour le Venezuela, le réel problème se pose plutôt à moyen/long terme. En effet, nonobstant des dissensions idéologiques flagrantes au sein du parti au pouvoir, aucun travail d’inventaire n’est fait pour expliquer les causes de l’incurie économique et budgétaire du pays. Le Venezuela a été incapable de faire taire une inflation galopante qui, selon les projections, pourrait atteindre 33% en 2013, et donc créer un nouveau fardeau supplémentaire en termes de déficit budgétaire. De fait, une nouvelle dévaluation parait inévitable à l’horizon 2014.

La dévaluation de février était certainement nécessaire, vu l’état économique et budgétaire du pays, mais elle est arrivée trop tardivement et était trop faible. Les experts tablaient en effet sur un taux de 7.50 bolívars pour un dollar afin que la mesure réussisse. Avec l’inflation qui pourrait dépasser 30% cette année, le taux de change pourrait ainsi grimper lors de la prochaine dévaluation à 8 bolívars pour un dollar, entraînant une paupérisation croissante de la population, et notamment de la classe moyenne, et une pression accentuée sur le secteur privé. Ces nombreuses dévaluations traduisent directement l’absence de remise à plat de la politique économique, fiscale et monétaire du pays. Tant que le Venezuela pourra se targuer des prix élevés du pétrole, rien ne bougera et le gouvernement risque de continuer de gérer le pays au jour le jour.
 

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