– La monnaie unique européenne a chuté sur le marché des changes sous 1.35 dollar
– Le won, grand gagnant de la séance d’hier, s’est apprécié de 0.5% face à l’USD
– Nouvelles tensions sur le marché obligataire portugais
Hier, la monnaie unique européenne s’est affaiblie face aux principales autres monnaies du marché des changes alors que les ministres des Finances de l’UE étaient à Bruxelles pour débattre de la crise souveraine. Les tensions sont palpables alors que de nombreux analystes considèrent que l’UE sera incapable de mettre en place un système d’aider permanent dans de brefs délais afin d’éventuellement venir en aide au Portugal dont le PIB s’est contracté au quatrième trimestre de l’année dernière selon les chiffres communiqués hier.
Nombreux sont ceux qui soulignent que l’actuelle crise de la dette souveraine, qui se traduit par un accroissement des tensions sur les dettes périphériques, est l’occasion inespérée pour des pays leaders, comme l’Allemagne et la France, d’imposer leur modèle économique, notamment en matière de fiscalité, aux pays en difficulté. Cependant, les pays périphériques ne se laissent pas faire, au nom de la souveraineté, ce qui accentue les tensions et les blocages déjà existants. Les propos récemment tenus par les responsables grecs à l’encontre du FMI, de la BCE et de Bruxelles illustrent parfaitement ces tensions.
Sur le marché des changes, l’accentuation de la crise de la dette et aussi les mauvais chiffres communiqués sur la zone euro ont poussé l’euro en-dessous de 1.35 dollar et en dessous de 113 yens. La chute face au yen fut très sensible, d’une amplitude d’environ 100 pips par rapport au niveau de clôture de vendredi.
Le yen a fait une très bonne séance, enregistrant même des gains pour la première en l’espace de deux semaines face à l’USD en raison de spéculations sur des achats massifs de yens par les entreprises nippones en prévision de la fin de l’année fiscale, en mars. Les entreprises manufacturières s’attendent, selon l’enquête Tankan, que le yen atteigne un taux moyen de 86.47 pour un dollar pour cette année fiscale, un niveau qui pèse évidemment sur les perspectives économiques.
Par ailleurs, la livre sterling s’est renforcée face à l’euro, alors que les investisseurs attendent avec beaucoup d’impatience la publication du rapport sur l’inflation de la BoE qui devrait renforcer nettement les attentes autour d’une hausse des taux directeurs. La devise de Sa Majesté a donc toutes les chances de s’apprécier beaucoup au cours de cette séance.
Aujourd’hui, l’actualité risque d’être chargée pour l’euro et le dollar, avec la publication du PIB allemand qui est attendu en légère baisse et l’indice ZEW qui est attendu en faible hausse, une hausse qui ne devrait pas être suffisante pour redonner des couleurs à l’euro. En revanche, l’Empire State Survey risque de renforcer le dollar américain en début d’après-midi car il est attendu en très nette progression.
– La monnaie unique européenne a chuté sur le marché des changes sous 1.35 dollar
– Le won, grand gagnant de la séance d’hier, s’est apprécié de 0.5% face à l’USD
– Nouvelles tensions sur le marché obligataire portugais
Hier, la monnaie unique européenne s’est affaiblie face aux principales autres monnaies du marché des changes alors que les ministres des Finances de l’UE étaient à Bruxelles pour débattre de la crise souveraine. Les tensions sont palpables alors que de nombreux analystes considèrent que l’UE sera incapable de mettre en place un système d’aider permanent dans de brefs délais afin d’éventuellement venir en aide au Portugal dont le PIB s’est contracté au quatrième trimestre de l’année dernière selon les chiffres communiqués hier.
Nombreux sont ceux qui soulignent que l’actuelle crise de la dette souveraine, qui se traduit par un accroissement des tensions sur les dettes périphériques, est l’occasion inespérée pour des pays leaders, comme l’Allemagne et la France, d’imposer leur modèle économique, notamment en matière de fiscalité, aux pays en difficulté. Cependant, les pays périphériques ne se laissent pas faire, au nom de la souveraineté, ce qui accentue les tensions et les blocages déjà existants. Les propos récemment tenus par les responsables grecs à l’encontre du FMI, de la BCE et de Bruxelles illustrent parfaitement ces tensions.
Sur le marché des changes, l’accentuation de la crise de la dette et aussi les mauvais chiffres communiqués sur la zone euro ont poussé l’euro en-dessous de 1.35 dollar et en dessous de 113 yens. La chute face au yen fut très sensible, d’une amplitude d’environ 100 pips par rapport au niveau de clôture de vendredi.
Le yen a fait une très bonne séance, enregistrant même des gains pour la première en l’espace de deux semaines face à l’USD en raison de spéculations sur des achats massifs de yens par les entreprises nippones en prévision de la fin de l’année fiscale, en mars. Les entreprises manufacturières s’attendent, selon l’enquête Tankan, que le yen atteigne un taux moyen de 86.47 pour un dollar pour cette année fiscale, un niveau qui pèse évidemment sur les perspectives économiques.
Par ailleurs, la livre sterling s’est renforcée face à l’euro, alors que les investisseurs attendent avec beaucoup d’impatience la publication du rapport sur l’inflation de la BoE qui devrait renforcer nettement les attentes autour d’une hausse des taux directeurs. La devise de Sa Majesté a donc toutes les chances de s’apprécier beaucoup au cours de cette séance.
Aujourd’hui, l’actualité risque d’être chargée pour l’euro et le dollar, avec la publication du PIB allemand qui est attendu en légère baisse et l’indice ZEW qui est attendu en faible hausse, une hausse qui ne devrait pas être suffisante pour redonner des couleurs à l’euro. En revanche, l’Empire State Survey risque de renforcer le dollar américain en début d’après-midi car il est attendu en très nette progression.