Une nouvelle journée difficile commence pour les traders et les investisseurs mais l’eurchf reste toujours aussi calme avec une augmentation de seulement 0.03% depuis l’ouverture, à 1.2044 vers 9h40, heure française.
Scénario du jour pour l’EURCHF:
Au cours des dernières vingt quatre heures, le canal de fluctuation fut extrêmement étroit pour l’eurchf, évoluant entre 1.2030 et 1.2052 ce qui limite considérablement les prises de gains pour les cambistes. En dépit du contexte international et surtout européen qui est propice au repli sur les valeurs refuge, la BNS réussit jusqu’à présent à maintenir le cours plancher de l’eurchf qui fut fixé la semaine dernière. Considérant cela, il est fort probable que le cross évolue peu aujourd’hui, dans une bande de fluctuation identique à celle d’hier, c’est à dire entre 1.2020 et 1.2060.
Point sur les fondamentaux
Moody’s aura pris de court les marchés financiers en annonçant plus tôt que prévu une remise en cause de la note de certaines banques françaises. Si BNP Paribas échappe de justesse à une dégradation, sa note étant maintenue sous surveillance négative par l’agence de notation, les banques Société Générale et Crédit Agricole n’auront pas eu cette chance. Ainsi, la note de la première est rétrogradée de “Aa2” à “Aa3” tandis que celle du Crédit Agricole est passée à “Aa2”. Immédiatement, le Crédit Agricole a annoncé des mesures, notamment la mise en place d’un “mécanisme de soutien formel de Credit Agricole Corporate and Investment Bank par Crédit Agricole SA sous la forme d’une garantie générale”.
Réagissant à ces dégradations, le chef de la banque centrale française, Christian Noyer, s’est montré très confiant. Toutefois, la bourse de Paris a mal accueilli ces annonces, ouvrant en nette baisse.
Par ailleurs, point positif, il semblerait, d’après les propos tenus par un responsable du FMI, que la Grèce a rempli les conditions nécessaires pour l’octroi de la première tranche du prêt d’aide consenti cet été. Aucune information supplémentaire ne fut divulguée alors que le Premier ministre grec doit s’entretenir dans la journée par vidéoconférence avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la France et d’Allemagne.
Du point de vue du calendrier économique, l’eurchf pourrait impacter assez faiblement aujourd’hui la publication de la production industrielle de l’EuroZone qui est attendue en hausse de 1.6%. Toutefois, la décision de la semaine dernière de la BNS anesthésie presque toute influence des données macroéconomiques sur l’évolution de la paire. Jusqu’à quand…?
Une nouvelle journée difficile commence pour les traders et les investisseurs mais l’eurchf reste toujours aussi calme avec une augmentation de seulement 0.03% depuis l’ouverture, à 1.2044 vers 9h40, heure française.
Scénario du jour pour l’EURCHF:
Au cours des dernières vingt quatre heures, le canal de fluctuation fut extrêmement étroit pour l’eurchf, évoluant entre 1.2030 et 1.2052 ce qui limite considérablement les prises de gains pour les cambistes. En dépit du contexte international et surtout européen qui est propice au repli sur les valeurs refuge, la BNS réussit jusqu’à présent à maintenir le cours plancher de l’eurchf qui fut fixé la semaine dernière. Considérant cela, il est fort probable que le cross évolue peu aujourd’hui, dans une bande de fluctuation identique à celle d’hier, c’est à dire entre 1.2020 et 1.2060.
Point sur les fondamentaux
Moody’s a pris de court les marchés financiers en annonçant plus tôt que prévu une remise en cause de la note de certaines banques françaises. Si BNP Paribas échappe de justesse à une dégradation, sa note étant maintenue sous surveillance négative par l’agence de notation, les banques Société Générale et Crédit Agricole n’auront pas eu cette chance. Ainsi, la note de la première est rétrogradée de “Aa2” à “Aa3” tandis que celle du Crédit Agricole est passée à “Aa2”. Immédiatement, le Crédit Agricole a annoncé des mesures, notamment la mise en place d’un “mécanisme de soutien formel de Credit Agricole Corporate and Investment Bank par Crédit Agricole SA sous la forme d’une garantie générale“.
Réagissant à ces dégradations, le chef de la banque centrale française, Christian Noyer, s’est montré très confiant. Toutefois, la bourse de Paris a mal accueilli ces annonces, ouvrant en nette baisse.
Par ailleurs, point positif, il semblerait, d’après les propos tenus par un responsable du FMI, que la Grèce a rempli les conditions nécessaires pour l’octroi de la première tranche du prêt d’aide consenti cet été. Aucune information supplémentaire ne fut divulguée alors que le Premier ministre grec doit s’entretenir dans la journée par vidéoconférence avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la France et d’Allemagne.
Du point de vue du calendrier économique, l’eurchf pourrait impacter assez faiblement aujourd’hui la publication de la production industrielle de l’EuroZone qui est attendue en hausse de 1.6%. Toutefois, la décision de la semaine dernière de la BNS anesthésie presque toute influence des données macroéconomiques sur l’évolution de la paire. Jusqu’à quand…?