Après avoir atteint un nouveau plus bas face à la monnaie unique européenne sur le marché des changes cette semaine, le dollar a profité depuis hier de bonnes surprises venant des Etats-Unis.
En effet, la devise américaine s’est redressée, notamment face à l’euro, au yen et au franc suisse. Alors que l’euro avait atteint le sommet de 1,6038 dollar mardi, il s’est stabilisé en début d’après midi à 1,5823 dollar, soit un niveau un peu plus raisonnable.
En fait, la devise américaine a largement profité depuis hier de la publication de statistiques à même de favoriser une reprise de l’achat de dollars sur le marché des changes.
Le dollar a commencé son rétablissement à la faveur d’un bond historique des prix à la consommation aux Etats-Unis. En effet, ceux-ci ont augmenté de 1,1% au mois de juin, soit la plus forte hausse depuis 26 ans. Cette hausse a évidemment ravivé les spéculations concernant un éventuel relèvement des taux par la Fed. Cependant, la plupart des acteurs du marché des changes l’ont exclu pour le moment car l’économie est bien trop faible. Ils tablent plutôt sur une favorisation de la croissance par Ben Bernanke.
Enfin, le dollar a profité hier de la chute du cours du baril de pétrole, chute qui ne pourrait être qu’éphémère si les tensions géopolitiques ressurgissent au Moyen-Orient, et d’une hausse historique des prix à la consommation en France qui ont atteint leur plus haut niveau depuis près de 18 ans le mois dernier.
Les nouvelles se sont également succédées aujourd’hui permettant une stabilisation de la devise européenne et une légère hausse du dollar. Alors que les traders attendaient avec appréhension les résultats des banques américaines, les résultats meilleurs que prévu de JPMorgan Chase les ont rassuré, tout comme la hausse des mises en chantier de logements et des permis de construire.