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Le point sur la situation économique du Brésil et le real brésilien

Oublié le Brésil de la crise économique de 1998 et de l’emprunt. Le Brésil a adopté les réformes de privatisation imposées par le FMI et a réduit ses dépenses budgétaires pour lutter contre un déficit budgétaire qui se creuse et un déficit commercial exorbitant. En 1999, le real est dévalué une première fois de 8,3%. Les ajustements opérés assurent au pays une croissance à l’historique notable et déjà en 2001, la crise est surmontée avec une inflation maitrisée (+10% en 1999, +7% en 2001), une croissance en plein boom (+0.5% en 1999, +4.2% en 2000) et une baisse de la dette publique.

Après un effondrement en 2008, le real fut en 2009 l’une des premières monnaies à neutraliser les effets de la crise économique et financière. Avec ses taux d’intérêt élevés et ses perspectives économiques encourageantes, le real a beaucoup augmenté jusqu’en 2010. Les autorités craignent alors les effets de la spéculation et les premières mesures de contrôle sont mises en place (impôt de 2% sur les entrées de capitaux) pour réduire l’appréciation de la devise.


Situation économique

Si en 2011 l’économie brésilienne a brusquement perdu son élan avec une hausse du PIB qui n’a atteint que 2.7%, les prévisions pour 2012 sont plus optimistes. En effet, dès son élection à la tête de la sixième économie mondiale, Dilma Rousseff a entrepris des mesures de stimulation monétaires et budgétaires. Le Brésil observe alors une baisse historique de son taux de chômage, une augmentation des initiatives de réduction de la pauvreté et un essor continu du crédit. On prévoit une croissance de 3.1% en 2012 et 4.1% en 2013, en dépit du contexte international. 

Depuis quelques semaines, Dilma Rousseff critique avec ferveur la politique menée par les banques centrales des pays développés qui, selon elle, met en péril la croissance des autres.

Politique monétaire et influence de l’USD

Pour faire face à la crise, les États-Unis, l'Angleterre, l'Europe et le Japon ont beaucoup baissé leurs taux d'intérêt ce qui a eu pour effet un afflux de devises vers des pays tels que le Brésil, qui offrent des taux d’intérêt plus élevés. En effet, les investisseurs, attirés par les rendements élevés et les perspectives de croissance plus intéressantes, choisissent des placements sur les actifs de pays émergents. A cause de l’afflux massif de capitaux, le pays doit faire face à la hausse de sa devise. Conséquence directe des choix monétaires de la Réserve Fédérale et de la Banque Centrale Européenne, le real brésilien s’est apprécié de 9.5% par rapport au dollar depuis janvier. Et de l’augmentation du taux de change du réal découle un déclin de la compétitivité du Brésil qui a vu ses exportations chuter. Le Brésil n’est pas le seul pays en développement touché par la politique d’expansion monétaire des pays riches et la dévalorisation de leurs monnaies due à l’alimentation du marché en dollar.

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Oublié le Brésil de la crise économique de 1998 et de l’emprunt. Le Brésil a adopté les réformes de privatisation imposées par le FMI et a réduit ses dépenses budgétaires pour lutter contre un déficit budgétaire qui se creuse et un déficit commercial exorbitant. En 1999, le real est dévalué une première fois de 8,3%. Les ajustements opérés assurent au pays une croissance à l’historique notable et déjà en 2001, la crise est surmontée avec une inflation maitrisée (+10% en 1999, +7% en 2001), une croissance en plein boom (+0.5% en 1999, +4.2% en 2000) et une baisse de la dette publique.

Après un effondrement en 2008, le real fut en 2009 l’une des premières monnaies à neutraliser les effets de la crise économique et financière. Avec ses taux d’intérêt élevés et ses perspectives économiques encourageantes, le real a beaucoup augmenté jusqu’en 2010. Les autorités craignent alors les effets de la spéculation et les premières mesures de contrôle sont mises en place (impôt de 2% sur les entrées de capitaux) pour réduire l’appréciation de la devise.


Situation économique

Si en 2011 l’économie brésilienne a brusquement perdu son élan avec une hausse du PIB qui n’a atteint que 2.7%, les prévisions pour 2012 sont plus optimistes. En effet, dès son élection à la tête de la sixième économie mondiale, Dilma Rousseff a entrepris des mesures de stimulation monétaires et budgétaires. Le Brésil observe alors une baisse historique de son taux de chômage, une augmentation des initiatives de réduction de la pauvreté et un essor continu du crédit. On prévoit une croissance de 3.1% en 2012 et 4.1% en 2013, en dépit du contexte international. 

Depuis quelques semaines, Dilma Rousseff critique avec ferveur la politique menée par les banques centrales des pays développés qui, selon elle, met en péril la croissance des autres.

Politique monétaire et influence de l’USD

Pour faire face à la crise, les États-Unis, l’Angleterre, l’Europe et le Japon ont beaucoup baissé leurs taux d’intérêt ce qui a eu pour effet un afflux de devises vers des pays tels que le Brésil, qui offrent des taux d’intérêt plus élevés. En effet, les investisseurs, attirés par les rendements élevés et les perspectives de croissance plus intéressantes, choisissent des placements sur les actifs de pays émergents. A cause de l’afflux massif de capitaux, le pays doit faire face à la hausse de sa devise. Conséquence directe des choix monétaires de la Réserve Fédérale et de la Banque Centrale Européenne, le real brésilien s’est apprécié de 9.5% par rapport au dollar depuis janvier. Et de l’augmentation du taux de change du réal découle un déclin de la compétitivité du Brésil qui a vu ses exportations chuter. Le Brésil n’est pas le seul pays en développement touché par la politique d’expansion monétaire des pays riches et la dévalorisation de leurs monnaies due à l’alimentation du marché en dollar.

Pour mieux comprendre ce qui inquiète le Brésil aujourd’hui, il faut comprendre, d’une part, qu’outre l’effondrement des exportations nationales, les investissements sont très volatiles et incontrôlés. La démesure des investissements étrangers génère des bulles sur certains actifs, comme l’immobilier par exemple. Les portefeuilles répondent certes aux besoins des entreprises mais en cas de retournement de la conjoncture économique, les flux s’inversent rapidement. Si cela se produit, le retrait massif de capitaux risquerait de déclencher une crise financière de grande ampleur. Pour contrôler ces capitaux spéculatifs, le gouvernement a mis en place des mesures de taxation et intervient régulièrement pour contrôler la volatilité de sa devise. A la hausse comme à la baisse, les autorités brésiliennes mettent tout en œuvre pour maintenir une valeur entre 1.70 et 1.90 BRL pour un dollar. Les autorités monétaires continuent de réduire rigoureusement les taux d’intérêt et sont particulièrement attentives à la hausse du real.

D’autre part, l’afflux de liquidités favorise l’inflation et neutralise la lutte contre la hausse des prix via une hausse des taux d’intérêt. Fin 2011, l’inflation a atteint 6.5% ce qui l’a placé à la limite haute de la cible brésilienne (4.5% +/- 2%). Aujourd’hui elle avoisine les 5% et poursuit son recul qui devrait la maintenir en 2012 au-dessus de la valeur médiane cible (4.5%). Malgré les résultats dépassant cette cible, la banque centrale brésilienne a abaissé le taux de base bancaire, le faisant passer de 12.5% en juillet 2011 à 8% de nos jours. Ces réductions devraient soutenir la croissance et soulager la pression à la hausse exercée sur le taux de change. 

Washington n’a pas réagi aux reproches de Brasilia et ce, malgré les accords entre les deux pays qui ne cessent de les rapprocher. Pourtant en avril dernier, la présidente brésilienne a détaillé à son homologue le rôle important que pouvaient jouer les Etats-Unis pour limiter la crise et stimuler la croissance mondiale.

Le Brésil n’a pas attendu plus longtemps pour entraver le mouvement haussier. Le gouvernement a instauré un contrôle sévère des capitaux entrants, allongé d’un an la durée de l’impôt sur les emprunts étrangers et adopté une politique du taux de change qui continuera d’être marquée par des interventions massives sur le marché des changes. 
Mais le défi majeur de ce pays à l’épargne intérieur faible est de maintenir ses sources de financement externes. Il faudra donc décourager les nouveaux investisseurs sans perdre ceux de long terme.

Perspectives pour 2012

La politique monétaire interventionniste adoptée par le Brésil semble être un moyen efficace pour lutter contre la formation de bulles spéculatives. Le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega, a affirmé que son pays comptait poursuivre ses interventions sur le marché des changes pour maintenir sa monnaie à un niveau raisonnable. Le Brésil maintient son engagement de faire tout pour contenir les entrées massives de capitaux. Pour cela, les interventions sur les marchés des changes au comptant et à terme, les mesures macro prudentielles et le contrôle des capitaux devraient se poursuivre.



Les perspectives économiques des cinq prochaines années sont plutôt encourageantes. La Coupe du Monde de la FIFA et les Jeux olympiques sont des opportunités certaines pour les exportateurs et les investisseurs au Brésil. Néanmoins, il demeure une incertitude face aux pressions sur la production et les prix nationaux car la consommation continuera d’augmenter plus vite que le PIB. L’enjeu économique fondamental pour le Brésil réside dans les réformes structurelles qui devront être engagées, notamment la réforme de l’enseignement. Des investissements importants en infrastructures sont également attendus et on anticipe pas, pour le moment, la levée des mesures mises en place pour freiner la hausse du real.

 

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