Afin de justifier sa décision, S&P a mis en avant « des risques politiques » de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit. S&P est la deuxième agence après la chinoise Dagong à baisser la note de long terme de la dette des Etats-Unis.
Cette décision était largement prévisible puisque S&P considérait qu’un accord de réduction des dépenses d’au moins 4 000 milliards de dollars était nécessaire pour que le pays conserve sa note, soit loin du montant adopté par le Congrès.
Immédiatement après cette annonce, la Chine a clairement fustigé la politique économique américaine, estimant être « en droit d’exiger que l’Etat fédéral s’attaque à son problème de dette ».
La conséquence de cette dégradation par S&P pourrait être, pour les américains, une hausse des taux d’intérêt, et surtout une panique boursière dès l’ouverture des marchés financiers après le week-end. Les bons du Trésor US ne devraient en revanche pas pâtir de cette décision.