L’actualité macroéconomique était peu dense hier sur le marché des changes et était essentiellement dominée par la Grèce.
Alors que le pays est pour l’instant, au regard du résultat des législatives, ingouvernable, un conseiller du chef de gouvernement Lucas Papademos a affirmé que la Grèce risque de sortir de la zone euro si elle dénonce les accords passés avec l’UE et le FMI afin de sauver le pays de la faillite. Nombreux sont en effet les partis au sein du nouveau Parlement qui s’opposent à l’austérité.
Conséquence de cela, le risque de contagion a été amplifié, touchant directement l’Espagne dont les taux d’emprunt sont repassés hier au-dessus de 6% pour les obligations à 10 ans (à 6.044%) tandis que les investisseurs se réfugiaient sur les obligations allemandes. Ceci a permis à Berlin de lever 4.032 milliards d’euros à cinq ans à des taux de rendement de 0.56% contre 0.8% lors de l’adjudication similaire qui remonte au 12 avril dernier.
Sur le forex, l’euro a évidemment dégringolé, repassant sous 1.30 face au dollar américain (à 1.2976), et chutant proche de 103 face au yen. Similairement, la paire dollar américain / yen baissait, toujours sous le niveau de 80 yens.