Hier, l’information sur le marché des devises était particulièrement dense des deux côtés de l’Atlantique.
Dans la zone euro, selon Eurostat, la croissance a été nulle au premier trimestre 2012, ce qui a permis à la zone d’échapper de justesse à la récession après un recul de l’activité de 0.3% au trimestre précédent.
Dans le détail, la situation respective de chaque pays membre diffère beaucoup. En Allemagne, c’est une hausse meilleure que prévu qui a eu lieu, de l’ordre de 0.5%. En France, la croissance fut nulle tandis que les pays périphériques ont connu un nouveau plongeon, notamment le Portugal (-0.1%), l’Italie (-0.8%) et la Grèce (-6.2%).
Hors eurozone, la République tchèque continue de s’enfoncer dans la récession avec une troisième contraction trimestrielle consécutive de son PIB. Au premier trimestre, la baisse fut de 1%.
Outre-Atlantique, les indicateurs ont été mitigés puisque les ventes au détail ont augmenté de seulement 0.1% en avril, soit moins que le consensus de 0.2%.
Par ailleurs, l’indice Empire State est ressorti à 17.09 contre 6.56 en avril, ce qui constitue une bonne surprise alors que le marché s’attendait juste à une hausse à 8.50.
Enfin, sur le marché obligataire, on notera que le FESF a réussi à lever 960 millions d’euros à cinq ans à un taux d’intérêt moyen de 1.83%, assorti d’une demande très forte.