Sur le front macroéconomique, l’activité manufacturière en Chine a atteint en juillet son plus bas niveau en 8 mois, avec un indice PMI tombé à 50.1 contre 50.2 en juin. L’indice indique toujours une expansion de l’activité mais reste à la limite du seuil de 50 qui le sépare de la contraction. Le pays rencontre également un ralentissement de sa croissance avec un PIB qui réalise sa plus mauvaise performance depuis le début de la crise de 2008. Il augmenté de 7.6% au deuxième trimestre. Le FMI table sur une croissance à 8% cette année.
En zone euro, l’inflation en juillet est restée inchangée, à 2.4% sur un an, et dépasse depuis 20 mois le seuil de 2% fixé par la BCE. Elle a ralenti à 3% en Italie et est repartie à la hausse en Espagne et en Belgique qui enregistrent respectivement un taux à 2.2% et 2.32%.
Du côté du chômage, les chiffres sont stables pour la zone euro avec un taux à 11.2% de la population active et de grandes disparités entre les pays. L’Espagne affiche la progression la plus sévère entre mai et juin, de 21.2% à 24.8%, et l’Estonie annonce la baisse la plus importante de la zone, avec un taux à 10.9%. L’Allemagne enregistre toujours un taux des plus faibles, à 5.4%. Sur l’ensemble de la zone, le chômage dépasse le seuil de 10% depuis 14 mois.
Enfin, du côté des taux d’intérêt, l’Italie annonce qu’elle pourrait avoir besoin d’une pause face à l’envolée de ses taux, compte tenu des réformes engagées par le gouvernement. Le rendement des obligations italiennes à 10 ans s’établit au-delà des 6%. En revanche, elle n’aura pas besoin d’une aide financière de ses partenaires européens.