Sur le front obligataire, l’Espagne veut réduire le coût de ses emprunts. A l’issue de la réunion du 6 septembre, la BCE confirmera ou non son intervention sur le marché secondaire et le rachat d’obligations d’Etat espagnoles par le FESF.
Sur le front macroéconomique, l’indice PMI de la zone euro s’établi en dessous du seuil des 50 points après 7 mois consécutifs de baisse, à 46.6, ce qui dénote une contraction de l’activité. Au deuxième trimestre, cette baisse risque d’entrainer un recul de 0.5% du PIB confirmant une récession.
Toujours en zone euro, les échecs de la Grèce à tenir les objectifs imposés par les programmes d’aide poussent l’Allemagne à étudier les coûts d’une sortie de la Grèce. Berlin reste favorable au maintien de la Grèce dans la zone mais s’inquiète du manque d’assiduité d’Athènes.
Du côté de la croissance, le taux norvégien a augmenté de 1% entre le premier et le second trimestre.
Enfin, selon un indicateur provisoire publié par HSBC, l’indice PMI chinois des directeurs d’achat est en baisse, passant de 49.3 en juillet à 47.8 en août. C’est le neuvième mois d’affilée de contraction de l’activité manufacturière. De nouvelles mesures de relance sont étudiées.