Sur le front macroéconomique, La Grèce doit convaincre ses créanciers de sa volonté de réaliser les économies imposées par la troïka, d’un montant de 11.5 milliards d’euros en 2013 et 2014. La demande d’un sursis de deux ans pour atteindre cet objectif nécessiterait 20 milliards d’euros supplémentaires pour faire face aux échéances financières et atteindre un déficit public inférieur à 3%.
Du côté du chômage, le taux norvégien est toujours à 3% de la population active, pour le quatrième mois d’affilée. La Norvège profite d’un des taux de chômage les plus bas du monde. En zone euro, ce taux est à 11.2%.
Du côté de la dette souveraine, les Pays-Bas tablent sur un déficit de 2.7% du PIB pour 2013, en accord avec la limite européenne des 3% imposée pour l’année. L’objectif est menacé par le succès du parti socialiste dans les sondages pour les législatives de septembre, qui souhaite atteindre cet objectif en 2015.
Enfin, sur le front obligataire, la Réserve fédérale est prête à aider l’économie américaine et n’exclut pas de reprendre ses achats d’obligations du Trésor. La prochaine réunion de la Fed est attendue pour les 12 et 13 septembre mais elle doit préciser les conditions de la reprise le 31 août.