Sur le front macroéconomique, le PIB britannique affiche une baisse de 0.7% au deuxième trimestre. Ce troisième trimestre de recul témoigne de l’ampleur de la récession dans laquelle est entrée le pays en 2011.
Du côté des comptes courants, la balance brésilienne se détériore. Elle enregistre un déficit de 4.4 milliards de dollars en juin contre 3.5 en mai. Les 2.2 milliards de dollars de baisse de l’excédent commercial en sont la principale cause.
En zone euro, le sauvetage complet de l’Espagne est inenvisageable à court terme, jugé trop coûteux et trop risqué. De nombreuses réformes et des mesures d’austérité ont étés appliquées et devraient permettre d’économiser plus de 100 milliards d’euros entre 2012 et 2014. L’aide européenne s’élève également à 100 milliards d’euros mais le montant est encore loin des 500 milliards nécessaires pour un sauvetage complet. La solution à court terme se traduira donc par une intervention du FESF sur les marchés. Madrid demande la mise en place rapide de l’Union bancaire décidée lors du dernier Sommet européen.
Toujours en zone euro, les notes attribuées à l’Italie par les agences de notation sont toutes assorties de perspectives négatives. Aujourd’hui, l’agence Egan-Jones a abaissé la note souveraine de B+ à CCC+.
L’Italie place la Sicile sous tutelle. Le PIB sicilien devrait baisser de 2.4% cette année et engendrer la perte de 35000 emplois. Dans ce cas, le taux de chômage atteindra 18% contre une moyenne nationale de 10.5%.
Enfin, en Chine, le FMI prévoit une croissance de 8% pour 2012 et 8.5% pour 2013. L’endettement public ne devrait atteindre que 22% du PIB à la fin de l’année et le déficit budgétaire n’est que de 1.25% du PIB.