Sur le front macroéconomique, l’agence de notation Moody’s abaisse la note souveraine de la Slovénie de A2 à Baa2 avec des perspectives négatives, justifiant que le système bancaire a besoin d’une recapitalisation.
Toujours en zone euro, l’Italie veut convaincre l’Espagne d’accepter l’aide européenne. Rome se dit favorable à l’achat d’obligations par le FESF sur le marché secondaire alors que Madrid se montre plus réservé compte tenu des mesures d’austérité qui ont accompagné le plan de rigueur de 65 milliards d’euros à réaliser en deux ans. Les deux pays se soutiennent en affirmant leur volonté commune de réduire le déficit et de poursuivre les réformes structurelles.
Du côté des taux d’intérêt, le coût d’emprunt de l’Espagne à 10 ans a augmenté pour s’établir à 6.803% contre 6.43% au début du mois. Pour emprunter à quatre ans, Madrid a offert aux investisseurs un taux de 5.971%, contre 5.536%. Le gouvernement espagnol doit encore trouver 38 milliards d’euros auprès des investisseurs d’ici à la fin de l’année.
En Italie, le taux d’emprunt à 10 ans est monté hier à 6.161%, contre 5.931% en début de journée.
Du côté du chômage, le taux espagnol continue son mouvement baissier commencé il y a quatre mois et diminue de 0.6% par rapport à juin. La tendance reste toutefois à la hausse avec une progression de 12.44% sur un an.
Enfin, la troïka ne retournera à Athènes que lorsque les coupes budgétaires de 11.5 milliards d’euros, applicables en 2013 et 2014, auront été finalisées. Ces restrictions sont nécessaires pour débloquer 31.5 milliards d’euros de prêts en septembre, sur le total de 130 milliards d’euros engagés pour le pays dans le cadre du plan de sauvetage.