Sur le front macroéconomique, l’indice ISM manufacturier américain a reculé pour s’établir sous la barre limitant contraction et expansion d’activité. Cette baisse a été accentuée par une diminution des nouvelles commandes, des exportations et de la production nationale. Les incertitudes économiques persistent outre-Atlantique.
Au niveau de la dette, les chiffres nationaux de la Cour des comptes en France sont tombés et le bilan n’est guère rassurant. La dette publique a augmenté de 4% depuis la fin de l’année 2011 pour atteindre le niveau record de 90% du PIB. Le gouvernement français va donc devoir procéder à des ajustements.
A Athènes, l’arrivée des créanciers de la Grèce en charge du suivi de l’aide internationale concrétise la volonté hellénique d’appliquer le mémorandum signé par le pays et ses bailleurs de fonds.
Enfin, sur le front des matières premières, la Russie, le plus gros exportateur mondial de métaux, voit sa devise se déprécier suite à la chute du cours des matières premières. Ce dernier trimestre le rouble a perdu 9% de sa valeur entrainant dans son mouvement baissier un recul de l’indice de la production industrielle.
Cependant, la baisse du prix de matières premières ne désavantage pas l’économie japonaise et réveille l’optimisme des entreprises de l’Archipel. Le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie prévoit un regain de la production industrielle nippone grâce au secteur de l’électronique, ce qui permettrait au Japon de moins dépendre de la Chine.