Au niveau macroéconomique, en France, l’INSEE a confirmé que les troisième et quatrième trimestres de cette année seront marqués par une stagnation du PIB après déjà trois trimestre à 0%. Du fait des hausses d’impôts, le pouvoir d’achat devrait par ailleurs reculer de 0.1%.
Au niveau des banques centrales, la BoJ a laissé sa politique monétaire inchangé comme prévu alors que le risque de récession est réapparu. A noter que, fait rare, le nouveau ministre de l’Economie, Seiji Maehara, partisan d’une politique monétaire beaucoup plus agressive, était présent lors de la réunion. C’est la première fois en 10 ans qu’un ministre des Finances est présent, laissant entendre que le gouvernement souhaite peser plus sur les décisions de politique monétaire.
Enfin, le compte-rendu de la dernière réunion de la FED a été publié: Selon ce document, la banque centrale pourrait fixer des objectifs chiffrés pour l’inflation et le chômage afin de servir de fil conducteur à sa politique monétaire. L’approche proposée par Charles Evans, de la FED de Chicago a fait consensus. Il propose de laisser filer l’inflation jusqu’à 3% afin de permettre au taux de chômage de descendre sous 7%. En revanche, la décision de lancer un nouveau cycle d’assouplissement quantitatif n’a pas fait l’unanimité, ce qui n’est en rien une surprise lorsqu’on sait la position de certains membres de la FED.