La Grèce n’a pas rempli les objectifs qu’elle s’était fixée et demande un prolongement du délai de suppression de son déficit budgétaire, au-delà de 2014. Les reformes prennent du retard et le système de collecte des impôts, dont la révision se fait toujours attendre, fait perdre à l’Etat l’équivalent de 5 points de PIB.
Par ailleurs, Chypre a sollicité officiellement l’assistance européenne pour recapitaliser ses banques. L’ile a demandé une aide de 5 milliards d’euros, somme qui s’ajoute aux 2.5 milliards reçus en 2010.
Au Japon, la conjoncture économique est telle que le pays sera dans l’incapacité de financer les retraites, les indemnités chômage et le traitement des fonctionnaires dès octobre 2012. Le Parlement pourrait finalement ne pas adopter la loi autorisant l’émission d’obligations d’Etat visant à financer 49% du budget fiscal pour 2012-2013. Le pays annonce une augmentation de sa TVA qui devrait s’établir à 10% contre les 5% actuels.
Enfin, au niveau du marché des changes, la présidente de la banque centrale argentine a mis fin au discours concernant la dévaluation du peso après s’être engagée depuis 2011 dans des mesures sévères de contrôle des changes. Elle affirme que les fonds monétaires argentins, s’élevant actuellement à plus de 46 milliards de dollars, suffisent à garantir la stabilité économique du pays. Dans son élan restrictif, la banque centrale a provisoirement interrompu la possibilité d’acheter des devises étrangères ce qui a eu pour effet d’alimenter le marché noir du dollar.