Un examen rapide des versions précédentes révèle que l’écart entre les exportations et les importations baisse depuis le mois de mars et son excédent commercial record de 935 millions de NZD. Cependant, ces données fleurissantes avaient trouvé un arrêt en juillet dernier et s’étaient transformées en déficit. Pour ce mois d’août, les analystes prévoyaient un décalage de l’ordre d’1,13 milliard de dollars néo zélandais puisque les prix des produits laitiers avaient diminué de façon constante.
La dernière balance commerciale montre donc que les exportations ont repris et sont en hausse de 15% par rapport au mois précédent. Notez qu’elles sont alimentées par une augmentation des échanges avec la Chine concernant la viande et les animaux vivants. Les transactions laitières ont, quant à elles, réalisé un bond de 16%. Les exportations des grumes de pin marque cependant un recul de 25%.
Avant de conclure que les perspectives du commerce néo zélandais s’améliorent, notez que le recul du déficit commercial a été en partie stimulé par une baisse de 12% du rythme annualisé des importations, une diminution des achats intermédiaires et un recul du pétrole brut. Sur l’année, les importations marquent un recul de 0,4%.
Avec cette dernière donnée, on constante que le pays dépend principalement de la demande chinoise et la Chine ne montre pas nécessairement des signaux très rassurants, ces derniers temps. La demande reste, en effet, faible et cela pourrait peser plus fortement sur les performances économiques néo zélandaise.
En dehors de cela, la chute des prix des produits laitiers pourrait continuer de peser sur l’activité commerciale. Les investisseurs temporisent, en effet, leurs achats en attendant que les prix baissent encore. Si cette tendance venait à perdurer, l’investissement des entreprises pourrait reculer et peser sur le secteur des équipements et des importations.
Si vous nous suivez régulièrement, vous savez que la croissance économique de la Nouvelle Zélande est tributaire de ses échanges commerciaux. Des perspectives économiques faibles émanant de ses partenaires pourraient conduire à un recul de son PIB et faire plonger le kiwi sur le marché des changes.