A l’inverse, si, comme le mois dernier, le chef de la BCE reporte à plus tard une hausse, la paire pourrait rapidement s’orienter vers 1.4550, en l’espace de quelques minutes. Il convient par conséquent de bien placer vos stops pour faire face à un éventuel regain de volatilité au début de l’après-midi.
Du fait de nouveaux avertissements des agences de notation au sujet du déficit américain, le dollar était en légère perte de vitesse à l’ouverture face au GBP, la paire s’échangeant à 1.6424. Ce niveau est assez proche du plus haut point atteint hier, à savoir 1.6437. Nous restons toujours dans une marge de fluctuation identique à celle annoncée hier pour la paire GBPUSD, à savoir entre 1.6350 et 1.6500, en sachant que la tendance est plutôt baissière.
Enfin, en Océanie, le dollar australien a perdu la majeure partie des gains accumulés en début de séance après qu’un rapport ait montré que les créations d’emplois dans le secteur privé furent moins importantes que prévu par les économistes, ce qui pourrait éventuellement reporter une hausse des taux directeurs par la RBA. En effet, seulement 7800 emplois ont été créés le mois passé contre une estimation initiale de 25 000 emplois. De plus, sur le même mois, 22 000 emplois à temps plein ont disparu. Bien que le dollar australien ait limité ses pertes jusqu’à présent face au billet vert, la chute face au NZD fut particulièrement importante, poussant l’AUD à un plus bas depuis près de quatre mois.
Habituellement, une corrélation assez importante existe entre les deux dollars océaniens mais du fait des propos tenus au même moment par la banque centrale néo-zélandaise, cette corrélation a été invalidée. Le NZD a profité de l’estimation de la banque centrale selon laquelle les prix des matières premières devraient rester élevés ce qui valide l’hypothèse de nouvelles hausses des taux dans les mois à venir.