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L’heure de gloire du shadow banking

Ce que Warren Buffett avait une fois appelé "les armes de destruction massive financières" connaissent un nouvel essor mondial moins de six ans après l'éclatement de la crise financière. Le shadow banking, qui est certainement la manifestation la plus criante de ce renouveau, connait notamment une expansion de plus en plus importante en Asie, spécifiquement en Chine.

Le shadow banking consiste à passer hors des circuits bancaires traditionnels pour effectuer des transactions et des placements. Ces activités de banque sont réalisées par des entités qui, ne recevant pas de dépôts, ne sont pas régules et donc pas soumises aux réglementations bancaires, notamment aux règles de Bâle III.

Parmi les victimes de la crise financière américaine, on a pu ainsi retrouver certains grands noms du shadow banking, comme Bear Stern ou encore Lehman Brothers.

Aux Etats-Unis, beaucoup de ces entités ont été contraintes d'évoluer afin de bénéficier du parapluie de la FED et du gouvernement américain pendant la tempête. Ce fut ainsi le cas de Goldman Sachs.

shadow banking

Ce que Warren Buffett avait une fois appelé “les armes de destruction massive financières” connaissent un nouvel essor mondial moins de six ans après l’éclatement de la crise financière. Le shadow banking, qui est certainement la manifestation la plus criante de ce renouveau, connait notamment une expansion de plus en plus importante en Asie, spécifiquement en Chine.

Le shadow banking consiste à passer hors des circuits bancaires traditionnels pour effectuer des transactions et des placements. Ces activités de banque sont réalisées par des entités qui, ne recevant pas de dépôts, ne sont pas régules et donc pas soumises aux réglementations bancaires, notamment aux règles de Bâle III.

Parmi les victimes de la crise financière américaine, on a pu ainsi retrouver certains grands noms du shadow banking, comme Bear Stern ou encore Lehman Brothers.

Aux Etats-Unis, beaucoup de ces entités ont été contraintes d’évoluer afin de bénéficier du parapluie de la FED et du gouvernement américain pendant la tempête. Ce fut ainsi le cas de Goldman Sachs.

Entre-temps, en Asie, le phénomène a connu une expansion phénoménale. Selon l’estimation de la firme de services financiers Keefe, Bruyette & Woods (KBW), les activités de shadow banking se montent à un montant total d’actifs d’environ 16 trillions de dollars, soit plus que le montant total des actifs dans les banques privées (15 trillions de dollars) et le double de ce que représente le montant total des obligations d’entreprises (6 trillions de dollars).

Pour de nombreux experts, cette résurgence du shadow banking, qui a en partie causé la crise mondiale, est un pied de nez aux régulateurs mondiaux qui se sont efforcés depuis 2008, avec plus ou moins de succès, de renforcer la sécurité des activités bancaires et financières. Ainsi, le Conseil de Stabilité Financière, dans le cadre des activités du G20, a décidé il y a quelques années de mesurer et mieux surveiller le shadow banking afin de définir des règles pour l’encadrer plus strictement. A en juger par les chiffres communiqués, l’échec est patent.

Toutefois, à l’instar de la titrisation, méthode de financement qui a été vilipendée depuis le début de la crise, le shadow banking dans son ensemble est aussi perçu, par certains analystes, tel le cabinet KBW, comme un signe positif, et un facteur de croissance économique au moins à court terme. En effet, cette expansion a pu pallier la raréfaction du crédit aux entreprises via l’intermédiation bancaire dans certaines régions du monde, et donc permettre aux acteurs économiques de pouvoir encore se financer, malgré des risques plus importants liés à l’opacité du système.

Selon les différentes perspectives, l’expansion du shadow banking devrait encore se poursuivre dans les années à venir, probablement à un rythme supérieur au PIB nominal dans la plupart des pays, et ce, nonobstant les tentatives d’encadrement qui sont vouées à l’échec en raison d’un manque évident de volonté politique. Certaines causes de la crise financière demeurent, ce qui fait craindre que les mauvaises pratiques continuent avec des conséquences à terme inévitables sur l’économie réelle.
 

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