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L’or noir, matière première stratégique, encore et toujours source de débats

Tous les pays n’ont pas commencé leur développement économique et industriel en même temps ; en convienne les différentes appellations "pays développés", "pays émergents"…

Ceci implique, au niveau du pétrole, une demande différente ; les pays émergents vont ainsi consommer plus que les pays dit développés. Pour preuve, en 2008, la consommation agrégée de la Chine, de l’Inde, de la Russie et du Moyen-Orient était largement supérieure à celle des Etats-Unis. De manière générale, il a été établie par l'AIE (Agence Internationale de l’Energie) une consommation énergétique en croissance de 40% de 2007 à 2030.

Même si la question il y a vingt ans ne se posait pas, aujourd’hui, la demande énergétique est un débat à lui seul du fait que le temps de la production facile est révolu. En effet, des gisements de plus en plus complexes associés à des contraintes environnementales sont autant d’obstacles à prendre en compte.

D’un point de vue strictement quantitatif, d’après les revues Oil and Gas Journal et BP Statistical Review, le pétrole a encore de beaux jours devant lui: les réserves mondiales de pétrole brut sont estimés à 180 milliards de tep (tonne d’équivalent pétrole) soit une cinquantaine d’années. A cela, s’ajoute des réserves supplémentaires de l’ordre de 100 milliards de tep issues de nouvelles découvertes, de meilleures connaissances des gisements existants…

D’un point de vue qualitatif, les choses se corsent.

Comme nous l’avons noté précédemment, les gisements deviennent de plus en plus compliqués à exploiter. Pour preuve la technologie EOR (Enhanced Oil Recovery) destinée à améliorer la récupération du pétrole sur certains sites abandonnés. Grâce à l’EOR, un champ pétrolier est exploité à un taux de récupération entre 60 et 70% alors qu’habituellement ce taux avoisine les 20/30% au maximum. Si cette technologie tient ses promesses, elle pourrait permettre de repousser la perspective du pic de la demande.

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Tous les pays n’ont pas commencé leur développement économique et industriel en même temps ; en convienne les différentes appellations “pays développés”, “pays émergents”…

Ceci implique, au niveau du pétrole, une demande différente ; les pays émergents vont ainsi consommer plus que les pays dit développés. Pour preuve, en 2008, la consommation agrégée de la Chine, de l’Inde, de la Russie et du Moyen-Orient était largement supérieure à celle des Etats-Unis. De manière générale, il a été établie par l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) une consommation énergétique en croissance de 40% de 2007 à 2030.

Même si la question il y a vingt ans ne se posait pas, aujourd’hui, la demande énergétique est un débat à lui seul du fait que le temps de la production facile est révolu. En effet, des gisements de plus en plus complexes associés à des contraintes environnementales sont autant d’obstacles à prendre en compte.

D’un point de vue strictement quantitatif, d’après les revues Oil and Gas Journal et BP Statistical Review, le pétrole a encore de beaux jours devant lui: les réserves mondiales de pétrole brut sont estimés à 180 milliards de tep (tonne d’équivalent pétrole) soit une cinquantaine d’années. A cela, s’ajoute des réserves supplémentaires de l’ordre de 100 milliards de tep issues de nouvelles découvertes, de meilleures connaissances des gisements existants…

D’un point de vue qualitatif, les choses se corsent.

Comme nous l’avons noté précédemment, les gisements deviennent de plus en plus compliqués à exploiter. Pour preuve la technologie EOR (Enhanced Oil Recovery) destinée à améliorer la récupération du pétrole sur certains sites abandonnés. Grâce à l’EOR, un champ pétrolier est exploité à un taux de récupération entre 60 et 70% alors qu’habituellement ce taux avoisine les 20/30% au maximum. Si cette technologie tient ses promesses, elle pourrait permettre de repousser la perspective du pic de la demande.

Un autre défi technologique est de réussir à exploiter les milliers de litres de pétroles enfouis sous les mers, c’est-à-dire avoir la capacité technologique de plonger des équipements à 2000 mètres de profondeurs, forer des couches de milliers de mètres de sel puis de roche afin d’atteindre finalement le pétrole à extraire tout en restant imperméable au milieu corrosif. Ceci, vous en conviendrez, engendre un coût non négligeable poussant les experts à trouver au pétrole un remplaçant moins onéreux tout en étant aussi voire plus rentable en attendant de trouver de réelles solutions.

En plus de devoir être sans cesse en quête de technologie, ces dernières se doivent d’être évidemment en adéquation avec l’environnement, le respecter ce qui constitue un défi en tant que tel. On ne peut oublier les marrées noires de 1991, 2002, 2012 et l’impact qu’elles ont eu sur l’écosystème: contamination des produits de la pêche, destruction des fonds marins et de l’habitat de nombreux animaux…

Etudions les impacts des constats précédents sur le cours en bourse du pétrole.

Du fait de la complexification des méthodes d’extraction nécessitant une R&D plus soutenue, il est évident que le cours du pétrole s’en fera ressentir ; les experts tablent sur une augmentation de 50 à 100 dollars le baril soit une hausse du prix du litre de carburant de 50 à 70 cents.

De plus, dans un contexte de lutte contre le changement climatique, les taxes sur la consommation de produits pétroliers vont augmenter, ajoutant à cela une nouvelle pression haussière sur le litre.

Enfin, le prix du baril de pétrole ne sera ni durablement bas ni durablement élevé mais durablement volatil car dès que le prix du baril devient trop élevé cela brise la machine économique et de manière logique le prix du pétrole diminue réenclenchant un nouveau cycle plus violent que le précédent.

Pris de manière séparé, on pourrait croire que le fait que le prix du pétrole alterne phase haussière et phase baissière n’est en soi pas dangereux, les consommateurs ne peuvent, à l’heure actuelle, se priver de ce carburant. Mais à y réfléchir deux minutes, on constatera que le baril de Brent est libellé en dollars ; de ce fait quand le prix du Brent grimpe c’est mécaniquement le dollar qui chute provoquant des secousses économiques pouvant aller jusqu’à déstabiliser des nations plus faibles.

De manière générale, le consensus pose pour 2025 un prix de baril du pétrole brut avoisinant les 155$. Des détracteurs, comme Leonardo Maugeri, envisagent un autre scénario possible: une augmentation importante de la production dans l’hémisphère et de la production continue dans d’autres parties du monde pourrait conduire les compagnies pétrolières à réduire leurs investissements et finalement ralentir l’approvisionnement en pétrole provoquant une baisse des prix du pétrole.

Que le prix du pétrole grimpe ou baisse finalement cela importe peu, ce ne sera toujours que “reculer pour mieux sauter” ; cette forte dépendance énergétique doit cesser avec notamment le développement des énergies alternatives mais surtout avec l’émergence d’un nouveau type d’état d’esprit, plus solidaire et responsable avec pour ambition non pas la rentabilité à tout prix mais la préservation de notre monde pour les générations futures.

 

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