La dernière déclaration a eu lieu en septembre
Après avoir réduit les taux à un niveau record, 2%, au mois d’août, le gouverneur de la RBNZ s’était abstenu de tout changement en septembre. Ce n’est pas pour autant que la banque centrale s’est montrée sereine par rapport à son économie. Selon cette dernière, une baisse du taux de change est toujours nécessaire pour appuyer le secteur commercial et les perspectives d’inflation à long terme ne sont pas des plus fleurissantes. Pour preuve, la banque centrale baisse régulièrement ses attentes.
La dernière déclaration a donc montré qu’une nouvelle baisse de taux d’intérêt était, sans doute, au programme.
Peut-être un coin de ciel bleu dans les données économiques
Le PIB de la Nouvelle Zélande a été mieux que prévu, le rapport sur l’inflation au troisième trimestre s’est révélé haussier, les prix des produits laitiers et des matières premières se remettent de leurs creux de 2016 alors de nombreux analystes estiment que la probabilité que la RBNZ abaisse ses taux a diminué.
Ceci étant dit, la volonté de la RBNZ semble différente. Si en juin elle évoquait le fait qu’un assouplissement de la politique pouvait être nécessaire, elle a affirmé en août et en septembre qu’il serait nécessaire.
Au regard de ces déclarations, la banque centrale de Nouvelle Zélande pourrait donc réduire à nouveau ses taux demain. Elle devrait reconnaître les améliorations économiques tout en maintenant la pression pour limiter les gains du dollar NZD et garder à niveau les anticipations d’inflation.
Les élections américaines pourraient également jouer un rôle dans la décision de la RBNZ
Les Etats-Unis, plus grande économie du monde, choisiront cette nuit leur prochain président. Après des mois de campagne acharnée, le grand moment est arrivé. Cet événement exceptionnel devrait évidemment impacter les devises majeures du marché des changes mais également finir de décider les responsables de la banque centrale néozélandaise sur la politique à adopter.