Alors que les récents propos du gouverneur de la BCE avaient laissé planer sur les marchés pendant quelques jours le spectre d’une baisse imminente des taux de la banque centrale, le ferme démenti d’un haut responsable de la BCE et la publication des chiffres largement positifs de la confiance des entreprises allemandes ont réduit à néant la perspective sur le court terme d’une baisse dans la zone euro.
Ainsi, hier, le dollar a continué à être tiré vers le bas face aux devises à fort taux d’intérêt telles que la livre sterling ou les dollars australien et canadien et a considérablement chuté face à l’euro.
Au cours des dernières semaines, l’euro fut l’objet de pressions vendeuses en raison de l’impact du ralentissement de l’économie américaine sur la zone euro alimentant ainsi pendant un certain temps les rumeurs d’une baisse des taux de la BCE.
Cependant, la BCE semble pour l’instant focaliser sur le risque inflationniste et elle est confortée dans sa stratégie par les récentes statistiques qui montrent que la première économie européenne, l’Allemagne, a encore les reins solides face au ralentissement économique.