La hausse du cours du pétrole, le prix du baril dépassant désormais le seuil psychologique des 100 dollars, a considérablement influencé la chute du dollar sur le marché des changes. En effet, cette hausse, provoquée par l’OPEP, fait craindre des répercussions négatives sur la croissance, spécialement aux Etats-Unis et dans la zone euro. Afin de palier une atonie de la croissance, les investisseurs parient sur une prochaine baisse des taux de la Réserve Fédérale.
Entre temps, les dollars australiens et néo-zélandais ont profité de la faiblesse du dollar pour enregistrer de bonnes performances sur le forex. En début de séance, ces performances ont été principalement le résultat d’une hausse du cours des actions mondiales conjuguée à celle des matières premières.
Le dollar australien a progressé à son niveau le plus élevé depuis trois mois face à son homologue américain en raison de la hausse des taux, prévue par le marché, à la suite de la réunion de politique monétaire de la banque de réserve australienne. Le compte rendu de cette réunion a montré que la banque centrale avait un temps hésité à relever son taux de 50 points de base avant de trancher pour une hausse plus modeste de 25 points de base, établissant ainsi son taux directeur à 7%, soit son niveau le plus élevé depuis 11 ans. Cependant, de nouvelles mesures de resserrement monétaire sont à prévoir dans le futur.
De son côté, le dollar néo-zélandais a suivi le sillage du dollar australien, en se hissant à son plus haut niveau depuis juillet.