Hier, l’or a connu un rebond à 804,25 dollars ce qui a donné un coup de fouet aux devises australienne et néo-zélandaise qui sont particulièrement affectées par le cours des matières premières. Alors que ces deux devises ont connu récemment un repli face au dollar, notamment en raison du ralentissement des économies australienne et néo-zélandaise, le dollar australien et le dollar néo-zélandais ont enregistré hier de bonnes performances. Le dollar australien a atteint face au dollar un sommet à 0,8758 avant de clôturer en baisse de 0,22% tandis que le dollar néo-zélandais a affiché une hausse de 0,77% à 0,7102.
En ce qui concerne le dollar, il s’est affiché en baisse hier et aujourd’hui face au yen, rompant ainsi une hausse consécutive de onze jours. Malgré des inquiétudes liées au secteur immobilier outre-atlantique, le dollar conforte sa position face à la monnaie unique européenne sur le marché des changes.
En dépit de l’annonce selon laquelle les deux géants américains du refinancement hypothécaires, Fannie Mae et Freddie Mac, auraient besoin d’un nouveau renflouement du gouvernement américain afin d’éviter la faillite et de rumeurs présageant de nouvelles pertes pour la banque d’affaires Lehman Brothers, le dollar s’affiche en hausse aujourd’hui face à l’euro et au franc suisse. Les cambistes sont surpris par la résistance de la devise américaine qui parvient à surmonter les mauvaises nouvelles alors qu’il y a encore quelques semaines, de telles annonces auraient plombé le cours du dollar sur le marché des changes. Pour certains investisseurs, cela prouve que le marché a retrouvé confiance dans l’économie américaine et dans la capacité des autorités à surmonter la crise.
En revanche, la devise de la zone euro s’affiche aujourd’hui en baisse face au dollar et au yen sur le marché des changes dans l’attente de nouveaux indicateurs qui pourraient entraîner pour les jours qui suivent la monnaie unique européenne à la baisse. Les investisseurs attendent notamment cet après midi l’indice ZEW allemand.
Enfin, comme prévu, la banque du Japon a décidé de laisser son taux inchangé en raison de la faible marge de manœuvre qu’elle a pour combattre à la fois sur le front de la croissance et sur le front de l’inflation.