La monnaie unique européenne aborde cette nouvelle semaine comme elle avait fini la semaine dernière, c’est-à-dire sous pression.
Lors de la séance de vendredi, la monnaie unique européenne avait perdu près de trois cents en raison des propos tenus par le ministre des Finances allemands, Peter Steinbrück. Ce dernier s’était en effet inquiété du creusement du déficit dans la plupart des pays membres de la zone euro et des perspectives économiques à moyen terme dans la zone.
Les craintes formulées vendredi furent étayées aujourd’hui avec une nouvelle dégradation de la confiance des chefs d’entreprise et des consommateurs de la zone euro pour le mois de mars. En effet, l’indice de confiance a encaissé un recul de 0,7 point par rapport au mois de février.
Enfin, il ne faut pas non plus négliger l’impact de la décision attendue de la Banque Centrale Européenne jeudi dans la stratégie d’investissement des traders. Les économistes s’attendent à une baisse d’un demi point du taux de la BCE, ce qui porterait son taux à un niveau historiquement bas.
En milieu d’échanges européens, le dollar s’affichait en hausse face à l’euro mais certains anticipent déjà une baisse à la faveur de la présentation dans le cours de l’après midi par le président américain d’un plan destiné à sauver le secteur automobile américain. Ce plan pourrait pousser le dollar à la baisse en raison des craintes concernant l’endettement des Etats-Unis et d’un éventuel sursaut du goût pour le risque si le plan réussit à convaincre les investisseurs du marché des changes.