Aujourd’hui, de nombreuses devises du marché des changes semblaient presque moribondes, notamment le dollar, l’euro et le yen. L’euro a débuté la semaine en chute face au dollar et au yen, ne profitant pas de la publication de l’indice de confiance des chefs d’entreprise et des consommateurs de la zone euro qui s’est redressé en juin pour le troisième mois consécutif.
En début d’échanges européens, les mouvements se limitaient à la livre sterling. Il semblerait que, cette fois-ci, les investisseurs cherchent quelle est la monnaie la plus faible sur le marché des changes et non pas la plus forte. Certains analystes considèrent ailleurs que la récente hausse du franc suisse, que la Banque Nationale Suisse essaie d’enrayer en intervenant sur le marché des changes, soit le signe que certaines devises ne se plaisent pas à leur niveau actuel.
Les traders espèrent en tout cas que les nombreux indicateurs macroéconomiques qui sont attendus cette semaine inversent la tendance et sortent les monnaies du marché des changes de leur torpeur. Les investisseurs s’intéresseront notamment aux chiffres du chômage américain qui pourraient donner le pouls du marché pour quelques jours. La reprise, bien qu’elle se rapproche, sera certainement faible et fragile pendant plusieurs semestres ce qui éveille l’inquiétude des investisseurs. Outre les chiffres de l’emploi outre atlantique, les cambistes surveilleront la publication du rapport trimestriel « Tankan » de la Banque du Japon qui devrait confirmer une amélioration de l’opinion des grands industriels japonais. Enfin, la réunion de la Banque Centrale Européenne devrait aussi éveiller l’intérêt même si le statu quo est attendu au niveau des taux.