La dégringolade du shekel continue aujourd’hui encore face au dollar et à l’euro. Ce matin, la devise israélienne s’est affaiblie de 1,3% face au dollar, à 3,94 shekels pour un dollar, et de 0,86% face à l’euro, à 5,66 shekels pour un euro. Cette chute de la monnaie israélienne est le résultat de l’intervention de la banque centrale israélienne sur le marché des changes durant le week-end. D’après certains analystes, la banque centrale, dirigée par Stanley Fisher, aurait acheté entre 1,5 et 1,7 milliards de dollars. L’objectif des autorités est d’affaiblir le shekel afin d’aider les entreprises exportatrices qui contribuent beaucoup à la croissance économique israélienne. Devant la Commission des Finances de la Knesset, le gouverneur de la banque centrale a reconnu que l’institution ne peut pas acheter tout le temps sur le marché des changes afin d’aider l’économie israélienne mais il a défendu des mesures ponctuelles destinées à corriger les incohérences du marché.
Du côté des autres devises, la stabilité était de rigueur en ce début d’après midi. En effet, que ce soient l’euro, la livre sterling ou encore le franc suisse, toutes les devises du marché des changes ont peu évolué par rapport à leur niveau de la veille. La faute principalement aux chiffres de l’emploi américains qui sont attendus demain. En cas d’amélioration de la situation de l’emploi, la pression devrait s’accentuer sur le dollar. En cas inverse, il est probable que les valeurs refuge retrouvent l’intérêt des investisseurs. Entre temps, les cambistes s’interrogent sur la réalité d’une reprise de l’activité économique, surtout après l’accélération en juillet de la baisse d’activité dans les services outre atlantique.
