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Les investisseurs ont surtout focalisé leur attention cette semaine sur la zone euro en raison de la dégradation de la note de la dette de la Grèce par l'agence de notation Fitch qui est passé de A- à BBB+ en maintenant celle-ci sous surveillance négative. Outre la Grèce, le Portugal et l'Espagne ont aussi eu leur note abaissé en raison du déficit abyssal des deux pays.
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Les investisseurs ont surtout focalisé leur attention cette semaine sur la zone euro en raison de la dégradation de la note de la dette de la Grèce par l’agence de notation Fitch qui est passé de A- à BBB+ en maintenant celle-ci sous surveillance négative. Outre la Grèce, le Portugal et l’Espagne ont aussi eu leur note abaissé en raison du déficit abyssal des deux pays.

Bien que les analystes comptent sur la solidarité européenne, qui s’est déjà manifestée dans le cas des pays baltes, les déboires économiques et financiers ont beaucoup pesé sur le moral des investisseurs en début de semaine. A ces déboires se sont également ajoutés des résultats macroéconomiques plutôt décevants avec une baisse de 2,1% des commandes de bien industriels en novembre outre-Rhin et une stagnation de la production manufacturières au Royaume-Uni. Le discours de Ben Bernanke n’a pas permis de changer la donne sur le marché des changes puisque le patron de la Fed s’est contenté de défendre son bilan à la tête de l’institut d’émission et de rappeler la nécessité de maintenir des taux bas pendant relativement longtemps.

Cette nécessité semble s’appliquer pour de nombreux autres pays puisque la Suisse et le Royaume-Uni ont décidé jeudi dernier de laisser leur taux directeur inchangé sans donner plus de précisions au marché. Etant donné que le Royaume-Uni est l’un des rares pays occidentaux encore en récession, les analystes s’attendent à un maintien des taux sur le long terme. Toutefois, l’agence de notation Moody’s a affirmé qu’elle n’envisage pas d’abaisser la notation du Royaume-Uni ce qui a rassuré les investisseurs et permis un léger renforcement de la livre sterling.

Le gouverneur de la banque centrale de Nouvelle-Zélande s’est, en revanche, montré plus précis en affirmant que le pays ne devrait pas monter ses taux avant mi-2010. En règle générale, les politiques monétaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande sont étroitement liées mais la crise oblige à une gestion différenciée cette fois-ci. En effet, l’Australie, important fournisseur de matières premières pour l’Asie, semble pleinement bénéficier de la reprise de l’activité économique chinoise, qui se fait d’ailleurs ressentir sur les bons chiffres du chômage publiés en milieu de semaine. La reprise de l’activité en Australie qui s’accompagne d’une hausse des taux, accentuant le différentiel entre l’Australie et ses voisins, permet au dollar australien de continuer son cycle haussier sur le marché des changes.

Enfin, l’appétit pour le risque a repris du terrain en fin de semaine, une fois digéré les déboires financiers de certains pays de la zone euro. Ce mouvement s’est traduit par un repli salutaire du yen qui a dû satisfaire les reponsables nippons qui s’inquiètent régulièrement de l’appréciation de la devise face à l’euro et au dollar. Le retour dans le vert de la plupart des places financières a permis aux devises jugées à risque de reprendre du terrain même si les analystes font remarquer que l’indécision reste de mise en cette période. Conjoncturellement, pour les fêtes de fin d’année, de nombreux intervenants du marché des changes se retire, ce qui réduit la liquidité disponible et accentue donc la volatilité des cours. Ce phénomène devrait se renforcer d’ici à Noël. Enfin, il faut aussi ajouter que les données macroéconomiques publiées restent souvent contradictoires, laissant les investisseurs perplexes.

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