– Les actions américaines ont terminé en vendredi en tendance à la hausse
– Le marché des devises est stable
– La question grecque continue d’être au centre de l’attention
Aujourd’hui, les marchés américains et chinois sont fermés. Tous les regards sont donc concentrés sur la crise grecque. Les médias sont remplis de rumeurs sur la pression allemande et de la BCE pour qu’un véritable plan de rigueur soit adopté par la Grèce, ce qui risque d’être résisté par le gouvernement grec.
A ce titre, il faudrait ajouter qu’à notre avis, il faudrait simplement laisser la Grèce cuire dans son jus et les laisser assumer seuls leur irresponsabilité. Ce serait beaucoup plus thérapeutique que de les sortir de la mouise dans laquelle ils sont tombés par leur propre œuvre.
Dans ce contexte, une histoire publiée par le New York Times sur l’utilisation par la Grèce de dérivés financiers pour cacher l’ampleur réelle de leur dette et repousser les paiements de la dette dans le futur, avec les bons services de Goldman Sachs, a rajouté aux craintes.
Le marché obligataire américain est resté inchangé après la clôture des marchés européens vendredi. Les spreads des obligations souveraines dans l’Eurozone resteront au centre de l’intérêt aujourd’hui.
Les marchés actions américains ont donc réussi à terminer vendredi avec une tendance à la hausse en dépit d’une mauvaise session sur la plupart des autres marchés.
Les marchés asiatiques ont terminé en baisse, dont le Nikkei, de 0.78%, en dépit des bonnes nouvelles du PNB japonais.
Ce matin, en revanche, les marchés européens sont aussi en hausse, suite à un optimisme sur la question grecque. Bref, on le voit, les marchés ne semblent pas avoir de direction claire et c’est surtout l’incertitude qui prédomine en ce moment.
Sur le marché des devises, la paire EUR/USD, qui est en ce moment très dépendant de la question grecque, est restée juste au-dessus de 1.36 vendredi après-midi, bien qu’elle soit en légère baisse ce matin. Vendredi, la paire était arrivée à 1.35, avant de légèrement rebondir. Ceci dit, l’Euro devrait rester sous pression tant que la question grecque n’est pas réglée.
Il faut aussi mentionner que du point de vue purement économique, la zone euro a des résultats économiques en-dessous de ceux des Etats-Unis. Il semble aussi que la BCE ne sera pas non plus la première banque centrale à relever ses taux au troisième trimestre.
De manière générale, le marché est largement short sur l’euro. Les chiffres de l’IMM montrent que les positions de l’EUR face à l’USD ont atteint 29 pourcent de l’intérêt ouvert, le plus haut niveau depuis l’écroulement de Lehman Brothers en septembre 2008.
La stabilité règne aussi parmi les autres paires principales, avec une légère dépréciation du JPY, alors que les devises scandinaves se sont bien maintenues, après leurs progrès de la semaine dernière.
De toute façon, vu le niveau d’incertitude sur les marchés, il faut faire extrêmement attention et avoir des stops très bien placés.