Lundi, l’appétit du risque était en recul sur les marchés financiers internationaux et cela a pesé sur la paire EUR/USD. Les ministres des finances de l’eurogroupe ont à nouveau évité de donner des détails sur la nature de leur aide à la Grèce. Ce manque de mesures met en lumière les déficiences institutionnelles de l’Euro, ce qui le pousse à la baisse.
Ce matin, un accord a été annoncé et l’Euro a très légèrement rebondi, mais pas de manière significative. Les ministres des Finances de la zone euro ont clarifié lundi les modalités techniques d’un dispositif d’assistance financière à la Grèce, ce qui pousse les marchés actions européens à la hausse ce matin.
Le mécanisme retenu consistera en des prêts bilatéraux, dont le calendrier, le montant et les taux d’intérêts ne seront pas rendus publics pour le moment et, à la demande de l’Allemagne, les dirigeants des 27 devront l’endosser politiquement lors d’un prochain sommet européen, sans doute le 26 mars.
La réunion de la Fed plus tard dans la journée devrait donner la direction essentielle du marché des changes.
Les actions américaines ont efface leurs pertes en début de journée lundi, en finissant quasiment sans changements. Le S&P a terminé la session légèrement au-dessus du niveau de résistance de 1150 pour la troisième session consécutive.
Ce matin, en Asie, les marchés actions ont fini sans changements majeurs. Bref, on a vécu une session très calme.
Ce matin également, la Chine a refusé les demandes américaines concernant une appréciation du Yuan, répétant que sa devise n’est pas la cause de son très important surplus commercial et qu’elle devait rester stable pour encourager les exportations.
La Banque du Japon (BoJ) penche pour renouveler sa politique d’assouplissement monétaire cette semaine sous la pression du gouvernement, afin d’empêcher le risque de déflation, mais la direction de la BoJ est divisée sur la manière de justifier ce retour à la politique précédente sous pression politique. Une fois de plus, la politique s’implique là où elle ne devrait pas.
La Banque centrale australienne devrait relever son taux d’intérêt pour contrôler une économie en plein boom et la poursuite de la hausse des prix de l’immobilier. La banque a limité les craintes que les problèmes européens puissent limiter la croissance mondiale.
Aux Etats-Unis, la confiance parmi les entrepreneurs dans le domaine immobilier a décliné de manière inattendue en mars, ce qui tendrait à montrer que la reprise a du mal à s’installer. L’indice NAHB est tombé de 17 à 15 points.
Le pétrole, quant à lui, est tombé au niveau de 79.77 USD le baril, sous la barre des 80 USD, avant la rencontre de l’OPEP, où on ne s’attend pas à des changements dans la production.
N’oubliez pas vos stops!