La publication des minutes de la dernière réunion de la Réserve Fédérale américaine a déçu les investisseurs qui espéraient un signe d’un futur relèvement monétaire. Raté puisque le document a signalé, pour la énième fois, que l’institution américaine est engagée encore pour longtemps dans une politique de taux d’intérêt extraordinairement bas. Par conséquent, le dollar américain s’affiche un peu moribond en ce mercredi après-midi, ce qui fait l’affaire des devises à fort rendement comme les dollars canadien et australien ou le real brésilien.
L’euro ne fait pas mieux sur le marché des changes puisqu’il continuait sa baisse face au billet vert, gagnant miraculeusement un peu de terrain face au yen en dépit des rumeurs persistantes concernant la Grèce. Clairement, la zone euro est soumise à de fortes pressions en raison de la situation économique et financière du pays. L’accord qui a été trouvé entre le FMI et l’UE ne semble pas avoir résolu la situation, notamment parce que les modalités de l’aide restent encore très floues.
De plus, la monnaie unique européenne a été pénalisée aujourd’hui par les mauvais chiffres de l’activité économique dans l’euroland. En effet, le PIB au quatrième trimestre accuse une chute de 2,2% sur un an alors que la précédente estimation était de 2,1%. Il s’agit d’une stagnation par rapport au troisième trimestre, ce qui éveille des inquiétudes sur les places financières.
Pour conclure, la Banque du Japon a maintenu comme prévu sa politique monétaire inchangée en votant à l’unanimité pour le maintien des taux à 0,1%. Bien qu’optimiste par rapport à l’économie japonaise qui continue de se redresser, la BoJ a souligné son inquiétude concernant la déflation qui frappe l’archipel. Ce dernier point a attiré l’attention des analystes.