Après le succès de l’émission obligataire grecque hier, ce fut au tour du Portugal de tenter l’expérience aujourd’hui. Le Portugal est l’autre mouton noir de la zone euro. Bien que la situation budgétaire du pays soit totalement différente de celle de la Grèce, elle soulève de nombreuses inquiétudes parmi les investisseurs et les agences de notation.
Le président de la Réserve Fédérale de Richmond, Jeffrey Lacker, a fourni hier du grain à moudre aux investisseurs du marché des changes. En effet, alors que la position officielle du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine est à un maintien sur le long terme de taux exceptionnellement bas, Jeffrey Lacker a affirmé dans un communiqué que la Fed pourrait revoir plus tôt que prévu cette assomption.
Selon le Wall Street Journal daté d’aujourd’hui, la banque d’affaires américaine Morgan Stanley aurait perdu près de 5,4 milliards de dollars dans des investissements immobiliers
L’émission obligataire de hier de la Grèce, 1.2 milliards d’Euros à maturité de 26 et 52 semaines a été généralement considérée comme étant un succès, dans la mesure où l’émission à été sursouscrite 7.67 fois pour les obligations à maturité de 26 semaines. Le seul problème est que la Grèce a dû payer un rendement supérieur de 4.5% supérieur à celui demandé de l’Allemagne pour pouvoir obtenir ce crédit, ce qui est difficile de considérer comme étant vraiment un succès.
En Allemagne, l’IPC du mois de mars s’avère conforme aux prévisions en hausse de 0.5% en rythme mensuel et de 1.1% en rythme annuel et l’indice des prix à la consommation harmonisée se situe en hausse de 0.6% en rythme mensuel et de 1.2% en rythme annuel.
Au Royaume-Uni, le déficit de la balance commerciale régresse à 6.179 milliards de livres et de 3.329 milliards de livres face aux pays non membres de la zone euro.
