Les marchés financiers sont en hausse ce mardi alors que les investisseurs essaient d’être optimistes et de voir au-delà de la crise de la dette vers la reprise de la croissance.
Certains analystes s’attendent à ce que l’inflation et les taux restent bas, ce qui devrait renforcer la croissance économique de court terme, avant bien entendu de risquer de causer une nouvelle bulle. Mais pour les politiciens devant se faire réélire vite, ce n’est évidemment pas imprtant.
Les investisseurs regardent l’Euro et voient en la monnaie unique un indicateur de confiance dans les économies européennes, et le fait que la paire EUR/USD se traite de nouveau autour de 1.24 pourrait vouloir dire que le pire est passé, bien qu’il soit plus probable à ce stade qu’il ne s’agisse que d’un rebond technique sans importance.
Ce qui est de toute façon claire, c’est que le plan de sauvetage de 1’000 milliards de dollars des économies du sud de l’Europe, les fameux et bien-nommés « PIGS » (cochons) a échoué dans tâche essentielle, qui a été de calmer les investisseurs. Le problème de fond, l’irresponsabilité fiscale des pays et la croyance bizarre des politiciens et des électeurs que l’argent pousse sur les arbres et qu’un politicien peut «faire des choses» et décider par décret d’enrichir les gens, n’est toujours pas traité. Espérons que cette crise ramène les gens à la réalité.
Aux Etats-Unis, l’indice de l’Empire State de la Fed de New York du mois de mai indique que l’évolution de l’activité manufacturière dans l’Etat de New York a reculé de façon inattendue en mai. L’indice a été publié à 19.11, contre 31.86 pour le mois d’avril. Les analystes tablaient eux sur un léger repli autour des 30.00. Il en ressort que la production continue de croître, mais de façon moins intensive que prévu.