Hier, il semblait que le rebond de l’euro n’arrivait pas à décoller, mais ce matin, la monnaie unique a réussi à passer l’obstacle des 1.20 et se traite en ce moment aux alentours des 1.2030, grâce à un commentaire du Directeur en chef des fonds de pension chinois. Est-ce un simple short-squeeze ? Les prochains jours nous le diront, mais tout porte à penser que oui.
Aujourd’hui, la conférence de presse de la BCE, qui se tiendra à 13:45, sera un facteur essentiel pour décider de la direction de l’euro. Il sera intéressant de voir sa réaction à des commentaires potentiellement négatifs.
Une vague de ventes à la fin de la session américaine a poussé les actions américaines à la baisse. Le Dow a chuté de 0.41% et le S&P a perdu 0.58%, tirés à la baisse par les sociétés financières et celles d’énergie.
Ce matin, en revanche, les actions asiatiques ont rebondi sur de bonnes nouvelles économiques en provenance du Japon et d’Australie.
Le directeur de la Fed, Ben Bernanke, a dit mercredi que la reprise américaine était solide, mais il a mis en garde qu’il faudrait des années pour retrouver le niveau d’emploi qui existait avant 2008.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a relevé, sans surprise, son taux d’intérêts de 2.5%, son niveau historique le plus bas, à 2.75%. Il s’agit du premier changement depuis le début de la crise. La RBNZ a dit cependant que la suite des événements dépendrait des pronostics économiques et du comportement du marché.
De leur côté, Sarkozy et Merkel font des efforts pour parvenir à un accord afin de mieux gérer la crise de la dette souveraine européenne. Les deux dirigeants ont appelé la Commission européenne a intensifier ses efforts pour réguler le marché des CDS et la possibilité de vendre « short », à découvert.
Le Président de la Bundesbank, Weber, a dit hier que des dettes élevées et en augmentation pourraient forcer la BCE à relever les taux, afin de lutter contre une possible reprise inflationniste.
La Banque central chinoise continue d’injecter des liquidités dans le système bancaire, cette semaine au niveau le plus élevé depuis quatre mois, avec pour objectif d’améliorer la liquidité sur le marché. D’un autre côté, cette approche contribue à l’inflation, que la banque centrale cherche à combattre. Ceci étant, nous ne sommes plus à une contradiction près.
Au Brésil, la Banque centrale a elle aussi relevé ses taux de 0.75%, passant de 9.50% à 10.25%, la seconde augmentation consécutive, afin de tenter de contrôler l’inflation et d’empêcher la surchauffe de l’économie.
N’oubliez pas vos stops !