La crise de la dette européenne et le secteur bancaire sont à nouveau au centre de l’actualité et des marchés après la baisse de la note de crédit de BNP Paribas par Fitch.
Les marchés actions américains ont terminé en baisse, suivis par les marchés asiatiques et européens.
La banque centrale chinoise augmente la possibilité de volatilité sur le yuan.
Hier, la journée avait bien commencé avec un bon sentiment sur les marchés suite au resserrement du spread sur les marchés entre les obligations souveraines allemandes et les obligations souveraines espagnoles.
Plus tard dans la journée, néanmoins, Fitch a coupé la note de BNP Paribas, avec néanmoins un pronostic stable, relançant les spéculations sur la santé du secteur bancaire européen ainsi que sur les problèmes de la dette européenne.
Les marchés américains ont donc conclu hier soir leur plus grand rallye depuis le mois de novembre dernier avec deux semaines de hausse. Le S&P500 a fini en baisse de 0.39%, le Nasdaq a baissé de 0.90%, alors que le Dow Jones a fini en baisse insignifiante de 0.08%.
Les marchés asiatiques ont continué le sentiment négatif, avec des baisses significatives sur la plupart des marchés, à l’exception de Shanghai, qui a fini en hausse de 0.10%. Le Nikkei a perdu 1.22%, le Hang Seng était en baisse de 0.44%, le Sensex indien de 0.14% et la bourse de Sydney enregistrait quant à elle une baisse marquée de 1.18%.
Sur le marché des changes, l’euro a atteint son niveau le plus haut depuis un mois face au dollar, avant de battre en retraite cette nuit, en même temps que les autres avoirs « à risque ». Ce matin, la paire EUR/USD se traite aux alentours des 1.2314. Le yuan s’est renforcé de 0.4% face à l’USD, avant de reculer de 0.2% ce matin, dans la nouvelle bande de fluctuation.
Le SEK s’est renforcé face à l’EUR dans un environnement très volatil après que le NOK ait lui-même perdu du terrain suite à la baisse des prix du pétrole.
La présentation du budget de crise anglais aujourd’hui à 13:30 a le potentiel de faire bouger le GBP de manière significative. On sait d’ores-et-déjà que le budget sera coupé très profondément et on parle de coupes de l’ordre de 41 milliards d’euros, un chiffre historique, qui représente 2.4% du PIB britannique. Des impôts seront aussi relevés, ce qui semble être inévitable. On parle entre autres d’une TVA à 20%, alors qu’elle est en ce moment de 17.5%.
Le Chancelier de l’Echiquier, Osborne, l’équivalent ministre des finances, a dit qu’il allait falloir relever les impôts sur les banques et les épargnants tout en limitant les dépenses de l’Etat-social, afin de limiter les déficits tout en évitant de porter atteinte à la reprise.
Il est probable que le gouvernement anglais doive revoir à la baisse ses prévisions de croissance. Tout cela ne devrait pas être positif pour le GBP et nous conseillons de ne pas toucher à la monnaie anglaise pour ces prochains jours.
N’oubliez pas vos stops !