Hier, on a eu droit à une session modérément positive pour le marché obligataire international. Au sein de l’eurozone, il y a eu un phénomène global d’élargissement des spreads, mais la pression s’est surtout localisée hier dans la matinée. Les obligations grecques ont continué à être sous forte pression suite à la dégradation de la note de crédit du pays, alors que des nouvelles négatives du secteur bancaire portugais ont touché fortement le marché portugais.
Hier encore, l’USD a cédé du terrain suite aux commentaires de la Fed sur le rythme de la reprise. Dans cet environnement, l’USD montre un peu de faiblesse et ne semble pas en mesure de retourner à court terme sous le niveau des 1.20.
La publication des protocoles de la Banque centrale d’Angleterre montre qu’elle commence à montrer plus de craintes vis-à-vis d’une reprise inflationniste, ce qui a bien entendu poussé le GBP à la hausse. La paire EUR/GBP est pratiquement arrivé au niveau de 0.8200.
Les actions US ont commencé la session en baisse avant de se reprendre suite à la décision de la Fed de garder ses taux à leur niveau exceptionnellement bas « pour une période prolongée ». Le S&P500 a fini en baisse mineure de 0.30%, alors qu’en Asie, les marchés ont fini en modeste baisse. En Europe, pour l’instant, le trading s’effectue en territoire rouge généralement assez marqué, bien qu’avec des baisses de moins de 1%.
Selon les premières versions en circulation du communiqué final du G20, les dirigeants du monde noteront, enfin serait-on tenté de dire, que l’énorme coût des plans de relance risquera de mettre en péril la croissance à long-terme.
Les banques portugaises continuent d’emprunter de la Banque centrale européenne et les chiffres des emprunts de la BCE ont doublé cette année, mettant en évidence leur difficulté à accéder à des fonds.
La Chancelière allemande Merkel a refusé l’appel du Président Obama a dépensé plus d’argent, tout en avertissant que la crise financière européenne était loin d’être terminée.
Les exportations japonaises ont ralenti pour le troisième mois en mai, ce qui tend à montrer que la reprise ralenti.
La banque centrale norvégienne a maintenu son taux d’intérêt à 2% et a indiqué qu’elle n’a aucune intention de relever les taux d’intérêts pour l’instant, alors que la reprise économique est en danger et que le risque de la dette de la zone euro s’est renforcé.
Sur le marché des changes, la paire EUR/USD est de nouveau en train de flotter entre 1.22 et 1.23, avec un niveau en ce moment de 1.2270. Il n’y a pas de grands événements qui guideront à court terme la paire EUR/USD, et donc on doit se concentrer surtout sur les aspects techniques du trading.
Et donc, comme d’habitude, n’oubliez pas vos stops !