L’appétit au risque a dominé les échanges hier, Paris finissant stable à l’image de Francfort. Seul Londres a clôturé en baisse, le Footsie 100 perdant 0,38%.
En Allemagne, les commandes à l’industrie ont progressé de 3,2% au mois de juin, dépassant largement les prévisions des économistes. En effet, les 35 économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une hausse de 1,5 des commandes. Ces dernières ont surtout été poussées par une forte demande étrangère. L’Allemagne, selon les derniers indicateurs publiés, se porte de mieux en mieux et semble définitivement sortir de la crise économique.
La crise de la dette des Etats dans la zone euro semble également s’apaiser comme en témoigne la réussite de l’adjudication d’obligations à trois ans par le Trésor espagnol hier. Le rendement de cette opération a baissé de plus de 100 points de base par rapport à une opération similaire effectuée en juin dernier. Au total, l’Espagne a adjugé 3,5 milliards d’euros d’obligations à un rendement de 2,276%.
Outre-Atlantique, les nouvelles inscriptions au chômage sont remontées plus qu’attendu, avec le dépôt de 479.000 nouvelles demandes d’allocations dans la semaine du 31 juillet, selon des chiffres officiels publiés par le département du Travail. Ces chiffres ont pesé sur l’USD.
Sur le marché des changes, la journée d’hier fut dominée par les réunions de la BCE et de la BoE qui n’ont abouti à aucun mouvement sur les changes. Jean-Claude Trichet a fait preuve de beaucoup d’optimisme lors de la conférence de presse tandis que la BoE a décidé, comme prévu, la suspension du programme de rachat d’actifs.
Par ailleurs, le FMI a jugé que le real brésilien est surévalué par rapport au dollar US, appelant les autorités à mieux centrer leur politique monétaire.
Sur le marché des matières premières, le cours du blé a grimpé de près de 8% à Chicago jeudi, tout près de son plus haut depuis deux ans suite à l’annonce de la Russie de stopper momentanément ses exportations de céréales. Cette annonce a également eu un impact sur le maïs et le soja qui ont grimpé respectivement de 2,6 et 0,8% sur le CBOT.
Le pétrole a terminé en baisse sur le Nymex hier suite à la remontée du nombre de nouveaux chômeurs aux Etats-Unis. Ainsi, le baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre a terminé en baisse de 46 cents par rapport à la veille, à 82,01 dollars. Cependant, les analystes ont souligné la résistance du marché.